dimanche 30 décembre 2012

No future

Ca fait une semaine, et toujours rien. Je suis juste déçue. Parce que ça ne m'éclaire pas du tout qu'il ne me réponde pas. Il est en congés donc je ne le croiserais pas avant une ou deux semaines. 
Je m'y attendais en fait, à ce qu'il ne fasse rien, mais j'aurais aimé avoir la surprise qu'il me donne une réponse, même négative, même dure, parce que ça aurait été un geste. 
Qu'il ne me donne pas d'explication au boulot je pouvais le comprendre, mais là qu'est ce qui l'en empêche? 

mercredi 26 décembre 2012

Et si?

Et si il avait jeté mon numéro? Si il estimait que ça ne méritait pas d'explication? Tout simplement parce que pour lui c'était juste un verre entre collègues, qu'il à senti que j'en demandais trop. 
Est ce que je me fiche vraiment de la réponse? 
Est ce que ça ne changera vraiment rien si il me répond qu'il s'est planté et que je suis à des années lumières de quelqu'un qui pourrait l'intéresser? 
Quelle douleur sera la plus lancinante? Celle qu'il ne réponde jamais, et se comporte avec moi comme si de rien était? Ou celle qu'il réponde, me rejette, me dise que j'ai été stupide de penser qu'il ait pu s'intéresser à moi, et qu'il ne me jette plus jamais un regard, -son regard, celui qui sourit, il sourit avec les yeux-, ne m'adresse plus jamais la parole, m'évite... ? 


lundi 24 décembre 2012

Crush crush crush

J'ai osé un truc hier, et il était temps. 
Je suis allée le voir, on à un peu parlé c'était sympa, (on à un uniforme bien moche au boulot à noël, mais pas lui, il me charriait et je lui disais que je préférais le sien, il m'a dit qu'il pouvait m'embaucher et m'en filer un mais en grande taille), bref, discussion normale. Mais bon, même si j'avais un produit à lui demander ensuite, j'étais pas là que pour ça, j'étais là pour lui demander, quand il aurait le temps, de me dire pourquoi il avait voulu prendre un verre avec moi, il y a des mois, je lui ai donc donné mon numéro. Il s'est un peu renfermé, je ne suis pas restée plus longtemps. 
J'ai peut être un peu mal formulé ma question, mais je ne voulais pas être agressive, parce que la question c'est quand même de savoir pourquoi il m'a invitée si c'est pour me retrouver au milieu de ses potes et qu'il m'adresse la parole trois fois. 
Là j'attends. Il à mon numéro depuis 24h, je me doute qu'il n'a pas le temps de me répondre maintenant, et que je lui ai un peu sauté dessus, et que je débarque avec des mois de retard pour une explication mais pas grave, j'attendrais, la pression est retombée pour moi, et ça fait du bien. 
J'espère qu'il s'en servira, qu'il m'expliquera. Quelle que soit la réponse. 
De toutes façons je n'ai plus vraiment d'espoir qu'il se passe quelque chose mais j'ai besoin de comprendre. 

Je suis contente de l'avoir fait. 

dimanche 16 décembre 2012

Always

C'est toujours la même chose. 

Mon master se passe bien, c'est intéressant, j'ai des pistes de mémoire, pleins de dossiers à rendre mais je suis confiante. 
Noël arrive, j'ai hâte, j'aime noël, je suis toujours à la bourre pour mes cadeaux mais pas grave. 
Je continue de mûrir, de changer, d'essayer d'être moins à fleur de peau, en ce moment je travaille sur "dire les choses", quand une personne me blesse, inconsciemment ou non, ne pas tout garder en moi, tout ressasser, et vite, écrire, dire "ça m'a blessée", ne pas attendre l'implosion 6mois plus tard, et la personne qui ne se souvient plus d'avoir dit ça, quand moi j'en pleure encore. 

J'ai mes copines, celles qu'on se dit qu'on aimerait que ça dure, que j'aimerais avoir près de moi encore longtemps, pour les trucs importants. Celles dont j'ai hâte de les voir mamans parce que je me dis que ça leur ira tellement bien. (Je prends pas mal de coups de vieux aussi, oui, à 22ans je sais, mais on se dit que ça va sûrement arriver plus vite qu'on ne le croit). 

Et puis du coup je me prend des coups dans la gueule, en mode "et si toi t'étais toujours la célib endurcie quand elles commenceront à pouponner?". 

J'ai cru pendant 2 jours pouvoir rencontrer quelqu'un d'autre. Et puis non. Il m'a regardé et j'ai replongée, oubliant vite l'autre... (je suis partie pour 3mois là je sens). Je me fais sûrement des idées, mais la manière dont il me regarde... Je peux pas passer à côté, je peux pas laisser tomber. Peut être que c'est comme ça qu'il regarde tout le monde, mais même si j'arrive à me contrôler et à rester digne (aka moins rougir, ne pas trembler etc), ça chamboule toujours tout à l'intérieur. 

J'ai fais un petit test tout à l'heure, "quel personnage de Love Actually es-tu?", pour une fois les questions et réponses n'étaient pas trop télescopées en mode on sait très bien sur qui on va tomber si on coche ça, et je suis tombée sur Sarah, et c'est tellement ça... La nana qui craque sur son collègue, qui ose pas lui parler parce qu'elle ne saurait pas quoi lui dire et qui attends désespérément le moindre moment où elle pourra attraper son regard... Qui c'est qui va chouiner devant TF1 ce soir???

Je raconte toujours la même chose ici décidément. C'est sûrement pour ça que j'écris moins. Parce que c'est toujours la même chose. 

vendredi 26 octobre 2012

In vain have I struggled

J'ai lu Orgueil et Préjugés. Comme je suis fan de Bridget Jones et qu'elle parle beaucoup de la série dans les livres, j'avais vu la série il y a quelques années (série de la BBC, avec Colin Firth dans le rôle de Darcy, clin d'oeil!), j'avais apprécié mais sans vraiment comprendre je pense. 
Le livre m'a transporté, je connaissais déjà l'histoire, la fin, j'avais de vagues souvenirs de ce qu'il se passait, mais je l'ai dévoré. Depuis j'ai revu la série, et je l'ai bien plus apprécié que lors du premier visionnage, je préfère toujours le livre, mais j'ai vue la série sous un nouveau jour.
J'y ai vu les parallèles avec Bridget Jones, et je me suis mise à réfléchir sur Mr Darcy.

Est ce que j'aurais pu craquer pour Mr Darcy? La première chose que je me suis dis c'est que bien sûr que non! Tout comme Lizzie ma première impression c'est qu'en effet il est sacrement distant, froid et orgueilleux le monsieur. Et puis ça m'a frappé, dis donc tu connais personne qui est plutôt froid, franchement distant, et dont tu ne comprends jamais le comportement, dont tu ne peux pas parler parce que tout le monde te dis que c'est mort, et puis que vous ne jouez pas dans la même classe? 
Et oui, surprise ou pas, je ne parviens toujours pas à passer à autre chose avec le Beau du boulot, parce que la perspective de passer un nouvel hiver a me cailler toute seule sous ma couette ne m'enchante pas du tout, je me met à rêver. Et à faire des parallèles entre l'oeuvre de Jane Austen et ma vie. 

Alors oui, quand le Beau se comporte avec moi un peu comme Darcy, je me prend à rêver que la suite arrivera. Je sais bien que ça n'arrivera pas. C'est mon côté drama queen qui aime bien espérer en vain. Je voudrais un nouveau crush, un avec qui ça marcherait. Mais je sais qu'on ne demande pas ça comme ça. Enfin, si le père noël existait, je pense que je tenterais de le mettre sur ma liste... 

mercredi 10 octobre 2012

Comment je me suis retrouvée a pleurer devant une bouteille de gaz

Là pour vous dire, j'ai dû changer ma bouteille de gaz qui m'a lâché samedi. Déjà c'était pas une partie de plaisir parce que j'habite au 5ème sans ascenseur et que donc je pouvais pas monter la bouteille toute seule. Donc déjà j'étais dépendante d'une personne a masse musculaire supérieure à la mienne. Je déteste ça. Parce que je veux pouvoir faire les choses moi même. Surtout que là ne plus pouvoir cuisiner y'a que moi que ça bloquait dans l'absolu, donc les gens à qui j'ai demandé de l'aide ils étaient pas particulièrement pressés de m'aider. J'en avais marre de vivre chez mes parents sous prétexte que je ne voulais pas me ruiner a commander pizzas sur pizzas, le mec de la boutique où j'ai acheté la bouteille à bien voulus m'aider à la monter. J'ai pas osé lui dire qu'après la porte y'avait encore un étage, je me suis fait le dernier, j'ai le dos en miette.
Et là, il y a 30min, je commençais à avoir faim. 
Je peux pas ouvrir la bouteille. Je pleure. Parce que j'ai faim, et parce que je déteste me rendre compte que je peux pas faire ça toute seule. Et que je suis sûre que je vais me prendre une remarque dans la gueule genre "t'as qu'à avoir un mec". Comme mon père est pas sexiste, il m'a dit qu'il m'achèterait des outils et qu'il viendrait ouvrir ma bouteille demain. 

J'ai pas la forme en ce moment je crois. 

mardi 2 octobre 2012

-

Demain je reprends les cours. Ouai je sais, c'est cool le master, on reprends le 3 Octobre tout va bien. Du coup là jme sens comme un Dimanche: j'ai envie de me rouler en boule dans mon lit et de pleurer. La base. 

Je suis morte de trouille. 
Parce que je connais pas, que j'ai peur d'être nulle, de pas y arriver. Parce que y'aura plus C et J mes supers copines de promo. J'ai peur d'avoir trop de boulot. Je suis une flemmasse comme pas permis, et si je n'arrivais pas à concilier les cours + le job + les révisions + le mémoire? Parce que ouai, j'aime bien avoir du temps à côté des cours et du boulot. Déjà parce que y'a les courses et tout ça, les trucs de la vie. Et puis aussi parce que j'aime les séries, les films, lire, dormir... 

Voilà. J'ai la trouille. J'ai envie de pleurer. Je me sens seule. Tout. J'ai envie d'y arriver, mais faire comme on voit dans les films, la nana qui se plonge dans le travail, qui donne tout, qui révise comme une dingue pendant des heures, j'en suis incapable. Si je révise 3/4h dans la journée (avec une trentaine de pauses bien sûr) je suis contente de moi. 
J'ai peur de rater. Pour moi. Pour les autres. Pour mes parents. Ma mère. Parce que je fais un master bizarre, que tout le monde tire une tronche de 7 pieds quand je leur annonce l'intitulé, alors si en plus je me plante... Et si je me plante je fais quoi? Ce master c'est le seul pour lequel j'ai montré de l'intérêt. Parce que ça me touche, et parce que si je réussie j'aurais peu de risque de pointer souvent à l'ANPE. C'est le moment idéal pour le faire, il vient d'ouvrir, il est pas très connu (pour dire, il est pas fiché sur le site de l'onisep) et les gens ont pas encore bien réalisé que c'est un domaine en plein boom, donc la concurrence ne sera pas encore trop féroce, même si la sélection sera plus dure en M2. 

Je vais me faire un thé. 

jeudi 27 septembre 2012

Fall

Je n'ai pas écris depuis longtemps je sais. J'allais dire que c'est pas que je n'ai rien à raconter mais c'est faux. 
Je suis partie en Italie donc, avec une amie, 5 jours, et c'était génial, hormis la circulation Italienne, et je ne parle pas que de la vitesse, je parle également des indications, inexistantes (on avait une carte pourrie donc on à fait énormément de km en plus parce que notre sortie/direction à suivre n'était jamais indiquée et qu'on avait un peu de mal a comprendre où on était). Cinq jours à papoter, à visiter, à tenter d'aligner deux mots d'Italien, à boire du vin, manger des pâtes, rigoler, mater (Giovanniiiiii) (en vrai on ignore comment il s'appelait mais on l'a baptisé). Ca m'a fait un bien fou.
Et puis revenir, apprendre un décès dans la famille le lendemain, dur retour à la réalité. Faire son deuil, reprendre le boulot, avec une nouvelle responsable qui ne fonctionne pas du tout de la même manière que l'ancienne et qui me prend la tête, mais bon, c'était qu'un job d'été, (il faut savoir que je bosse régulièrement dans cette boutique depuis 3ans, donc j'y ai quand même des marques). 
Mes cours reprennent Mercredi, en attendant je suis en vacances depuis samedi, je bosse samedi, mais sinon je passe mes journées a ne rien faire, et c'est cool. 
Culpabilisant, mais cool. 
J'ai très peur de commencer mon master. D'échouer. Je n'ai pas peur que ça ne me plaise pas, mais vraiment de ne pas être à la hauteur. De ne pas réussir à bosser. On verra bien. 

Hormis ça j'ai eu 22ans, prendre une année me fait souvent réfléchir, faire le point sur l'année écoulée, plus qu'au nouvel an, je marche toujours au calendrier scolaire il faut croire. Ce qui à marché, ce qui n'a pas marché. Globalement c'est du progrès bien sûr, mais j'ai quand même certains échecs à mon actif que j'espère corriger. Chose rare: j'ai fêté mon anniversaire, entre nanas, ça m'a fait prendre conscience que j'étais quand même bien entourée, par des personnes très différentes, mais qui sont là pour moi, même quand je bois trop ahah. 

Bref, je vais essayer de revenir plus souvent. 

mercredi 22 août 2012

Blasée je suis

Depuis quelques mois, je me prenais moins la tête avec les mecs, j'attendais que ça passe. Le seul mec qui m'intéressait étant casé, je gardais mes distances. Mais bon, quand il m'a dit qu'il faudrait qu'on aille boire un verre, j'allais pas dire non. Déjà, il lui a fallut 3mois pour se décider à concrétiser ça, à ne plus dire "il faudrait" mais à dire "tel jour tu es libre?" (je relançais un peu quand même hein). On échangeait par mails, je lui ai filé mon numéro. Ce week-end on à convenu de se voir hier, dans l'après-midi, sans préciser de lieu. Lundi soir je le relance (par mail, toujours, il à mon numéro, je n'ai pas le sien) pour savoir si ça tient toujours, il me dit que normalement oui mais que ça peut être compliqué parce qu'il est en pleine recherche d'appart. Pas de soucis, je peux comprendre. Il me dit qu'il m'appelle à midi pour confirmer, je lui redonne mon numéro.
Hier, je précise que je ne stressais pas, que je ne me faisais pas trop de plans de fous dans ma tête, "on verra bien ce que ça donne" mais je ne m'attends pas à des merveilles. Et puis avec le mail de la veille je m'attendais tellement à ce qu'il annule... J'ai soigneusement gardé mon téléphone en sonnerie et à porté de main. Et bien sûr il n'a jamais montré signe de vie. Heureusement qu'on avait pas fixé de lieu, parce que sinon j'aurais été capable de m'y rendre, comme une dinde. 
Du coup j'ai passé l'aprem avec une amie, mais quand même on se disait que ne serait-ce qu'envoyer un texto pour prévenir c'était la moindre des choses. Quand je suis rentrée chez moi vers 18h, aucun mail (oui, je suis vintage, j'ai toujours pas internet sur mon téléphone) (lui non plus d'ailleurs). 
Et ô miracle, mail vers 19h, et excuse bidon suprême: il bossait le matin et ensuite il à passé l'aprem sur le campus et il n'a mon numéro que sur les mails. Donc déjà quand quelqu'un que tu as envie de voir (et qui attends ton appel) te file son numéro tu le note dans ton répertoire téléphonique, ensuite les secrétariats de la fac sont fermés jusqu'à demain (je le sais, je cherche à les joindre depuis des semaines) donc je ne vois pas bien ce qu'on peut faire là bas toute une aprem, et pour terminer, si les bâtiments sont ouverts, ils sont munis de nombreux ordinateurs avec une connexion internet gratuite, donc un accès aux mails. 
Je dis ça je dis rien. 
Il s'est excusé, m'a demandé si je lui en voulais, j'allais pas taper une crise, même si je l'avais un peu mauvaise, j'ai dis que de toutes façons j'avais passé l'aprem avec une amie et que donc ça n'avait pas changé grand chose. 
Je comprends pas. C'est lui qui voulais prendre un verre, moi j'étais bien sage dans mon coin. C'est quoi ces comportements de t'envoyer des miettes et de te planter sans être clair? C'est pareil avec l'ancien crush au boulot, il me tend des grosses perches et dès que je me rends ridicule a me retrouver toute seule au milieu de ses potes pouf ça y est il ne m'adresse plus la parole. Dès qu'on se détend on se prend un coup derrière la tête. Et qu'est ce qu'on peut y faire? Rien. 

Je vais continuer de pas me prendre la tête, d'attendre, et je me dis que viendras un jour où un mec aura vraiment envie de me voir, n'attendra pas 3mois pour me consacrer un moment, un moment sans ses potes, qu'il me plaira et qu'il ne prendra pas la fuite. 

"ça sera avec un immense plaisir que je prendrais un verre avec toi." Pfff. 

mardi 21 août 2012

Torture?

Je me suis réveillée il y a 10 minutes et je suis encore choquée. Mon cerveau étant encore embrumé, il faudra excuser mes fautes et mes tournures de phrases peut être douteuses. 
J'ai fais un/une (?) inception de cauchemars: 6 cauchemars les uns dans les autres. Je pensais m'être réveillée et je me rendais compte qu'en fait non, et je replongeais. Et quand je replongeais, c'était de la pure torture psychologique, faite par des êtres chers. 
J'ai l'impression d'avoir lutté pendant 10h. Quand je me suis vraiment réveillée, je n'étais même pas sûre d'être bien réveillée, là je doute moins, ça fait 15minutes et toujours pas de violence. Dans les premières minutes de réveil, la première chose que je me suis dis: "je ne veux plus jamais dormir". Là j'ai allumé la télé. Je ne sais pas combien de temps. 

Ma question est simple: comment? Pourquoi? C'est mon cerveau qui m'envoie toutes ces images, je fais au moins un cauchemar par mois (j'entends par là cauchemars qui me réveille en sueur et où je cogite pendant plusieurs jours après), quel est l'intérêt? Pourquoi mon inconscient m'inflige ça? Qu'est ce que je dois comprendre? Le dernier que j'ai fais, était très précis et par chance je l'ai fais la veille de ma psy, elle m'a donc aidé à y réfléchir. Mais là, je n'ai presque plus de souvenirs, juste quelques uns, et je me souviens très nettement de pics d'espoirs et de pics de frayeur. Je me souviens aussi que c'était tellement horrible (voix dans la tête) que j'ai souhaité mourir (je voulais juste me rendormir pour que ça cesse mais quand je fermais les yeux c'était pire). Et surtout je ne la vois pas avant plusieurs semaines. 

Je vais essayer de me relaxer. Oh, et oui, dans ces moments là j'aurais bien besoin d'un mec, pour me rassurer. 

dimanche 19 août 2012

News

Pas grand chose à raconter ces derniers temps, ou du moins, moins d'envie. Je suis en "vacances" depuis une semaine, je ne travaille que le Samedi, ça me fais du bien, de m'arrêter enfin, même si mes finances ne sont pas franchement brillantes. 
Et le plus important: je pars 5 jours. En vacances. Avec une amie. En Italie. J'ai trooooop hâte! Depuis le temps que je rêve de passer quelques jours en Italie pour lézarder au soleil, boire du vin, visiter et surtout manger! Et vraiment, de partir avec E ça va être super. On part en voiture, aka on peut se lâcher sur les affaires et ne pas se contenter de ce qui rentrera dans un sac pour faciliter le voyage en train, non voi-ture, pas de restriction. Joie. La vie d'adulte c'est merveilleux parfois. 

mercredi 18 juillet 2012

Tous les mêmes?

Il semblerait que la donne ai changé avec un ami. Il semblerait que je sois dans son viseur, qu'il s'imagine que c'est seulement parce qu'il est casé que je ne lui tombe pas dans les bras. Ca me sidère, qu'il se croit irrésistible comme ça, l'amitié homme-femme est-elle donc vraiment bancale? Il le sait pourtant, que des amis-potes mecs, j'en ai, et que peu sont des exs. Quand je lui dis que son "couple" ne rime à rien, ça n'est pas pour pouvoir prendre la place de sa copine une fois qu'il l'aura quittée, non, c'est pour son bonheur, parce qu'il est malheureux avec elle. 
Aujourd'hui je vais prendre un verre avec une connaissance, histoire de le connaître un peu plus, on avait un cours en commun, on avait un peu parlé, je l'ai croisé dans la rue, il m'a laissé son numéro, ça n'engage à rien d'aller prendre un verre. Et voilà l'autre qui fait sa biche effarouchée comme si je partais dans le fond du Larzac avec un mec rencontré sur meetic. 
J'ai toujours été clair avec lui, comme quoi il ne se passerait rien, mais quand je lui dis "tu ne rencontreras jamais une fille bien dans ta situation" je parlais pas de moi bon dieu! 
Depuis hier il essaye de me rendre jalouse à base de "j'ai un plan à Triffouillis les Oies" "j'ai pas envie de t'en parler". Cultive le mystère mec, j'en ai pas grand chose à secouer. "a moins que tu ai mieux à me proposer..." mais t'es bouché ou quoi? Je t'ai dis que j'allais prendre un verre! 
Bref, je trouve ça nul, d'avoir été aussi naïve et de penser que c'était juste de l'amitié ses petites attentions, qu'il ne demanderait rien en retour, j'ai l'impression qu'il essaye de m'acheter. Je sens que là je vais me faire houspiller genre je suis pas contente de plaire, sauf que c'est pas ça, c'est plus malsain, c'est lui qui veut plaire. Il a besoin de plaire, il est extrêmement sûr de lui, personne ne lui résiste, je l'ai présenté a une copine le temps d'une bouffe, elle à halluciné. Il n'accepte pas qu'on puisse ne pas être attiré par lui, que c'est de la chimie, que toutes les attentions du monde ne suffisent pas, c'est comme ça. 
Je suis blasée. 

vendredi 13 juillet 2012

We are Human

En ce moment, je regarde la série Grey's Anatomy, dans l'épisode que je viens de regarder, [Attention spoiler saison 4] un homme dont le parachute ne s'est pas ouvert à survécu à une chute dans le vide de 3600m, sans aucune blessure, et bien sûr il se sent invincible d'être indemne après ça, Meredith, qui à survécu a une noyade (elle est tout de même restée inanimée pendant 2 heures, c'est beau les séries) lui explique alors que ce sentiment d'être invincible passe avec le temps, qu'on redevient lâche et qu'on ne vit pas comme si demain était notre dernier jour sur terre, qu'on ose pas. J'ai eu une naissance difficile, imprévue, chaotique, j'ai passé plusieurs mois en couveuse avant de sortir de l'hôpital, et durant cette période, j'ai fais une septicémie, ça n'est déjà pas particulièrement recommandé chez un humain lambda, mais chez un nourrisson grand prématuré, c'est encore pire. Et pourtant je suis là, mes parents ont sûrement vécu l'enfer pendant des heures, ils n'en parlent pas trop, mais aujourd'hui je suis en excellente santé, hypocondriaque certes, mais c'est tout. On (le destin) m'a mit des bâtons dans les roues dès ma venue sur terre, je pesais 1kg et j'ai décidé que j'allais vivre coûte que coûte, et aujourd'hui, j'ai presque 22ans, et je sais que je ne vis pas ma vie à fond, que si on m'annonçait que j'allais mourir demain, je pleurerais à chaudes larmes de n'avoir rien fais de tout ce que je prévoyais, de n'avoir pas osé, d'avoir eu peur. 
Je ne comprends pas trop, comment je peux être à ce point flippée de l'avenir, flippée de l'organisation, à quel point je rumine, j'enfouis les choses, à quel point je reporte. 
Mais pour certaines choses, je veux le meilleur, je ne compte pas mourir jeune, je veux le meilleur pour après, je ne suis pas au bout de ma vie, je la commence à peine, je me connais à peine. 
Si on m'annonçait que j'allais mourir demain, je pleurerai à chaudes larmes mais je serai fière de ce que je suis, de ce que j'ai accomplit. C'est déjà ça. Mais ça n'arrivera pas. Parce que j'aime l'idée de me dire que je suis une survivante et que je partirai vieille et ridée, que j'aurais vu le Québec, la Nouvelle Zélande, l'Australie, le désert Tunisien, le Japon, l'Islande, les Etats Unis, que j'aurais eu des enfants, un mariage/PACS plein de lanternes et de fleurs, des petits enfants, que j'aurais été fière de ma vie. 

lundi 2 juillet 2012

Ephémère

Hier, après une bouffe, meilleur ami et moi même nous rendions au ciné voir l'âge de glace (et on à bien rigolé d'ailleurs), comme il pleuvait on avait nos parapluie, on papotait sur le chemin, et il me dit "euh on vient de croiser N et J là". 
Rappel : N c'est une bonne copine de promo, on se connaît depuis la L1 et dans mon esprit on était assez proche, en L2 on s'est lié de copinage avec J et E, on était un petit groupe de 4 qui marchait assez bien, E est partit faire sa L3 dans la ville de son copain, on s'est retrouvé à trois: N, J et moi, or, J je la supportais de moins en moins pour diverses raisons, et quand elle m'a craché dessus dans un texto qui ne m'étais pas destiné, j'ai décidé que j'étais trop vieille pour ces conneries, et je l'ai envoyé bouler, en lui balançant tout ce que je ne supportais plus chez elle à la gueule après qu'elle ai fait de même. Je pensais que ça se terminerait là, personnellement je n'avais plus rien à lui dire et j'en ai pas grand chose à faire qu'elle ne puisse plus me blairer, au contraire, au moins on est d'accord sur un point. N et elle sont restées copines, libre à N de toujours l'apprécier, même si quand elle me racontait les crasses qu'elles lui faisait j'avais bien envie de lui dire "et ça t'étonnes venant d'elle?" mais bon, on pouvait bien réussir à se voir toutes les deux. 
Et puis peu à peu, J était constamment aux basques de N, même dans les cours qu'elle ne suivait pas mais que N et moi avions en communs, elle était là. Comme je me suis fais une nouvelle bande de copines supers chouettes, je voulais les présenter à N, elles se connaissent peu, j'ai fais des tas de propositions à N, pour manger à midi entre deux cours (J étant sensée rentrer chez elle), faire des sorties le soir... Et à chaque fois j'ai droit à des excuses du genre "je mange avec J", "j'ai mal aux dents" "j'ai pas de sous" "je suis déjà sortie hier mes parents ne voudront pas" (oui, à 21ans il faut toujours l'autorisation parentale, ça me dépasse mais bon). 
Même quand je lui proposais des sorties juste entre nous elle n'avait pas de sous pour venir (je lui proposais de prendre un verre chez moi, histoire qu'elle ne dépense pas dans un café, mais non, il faut payer le tram). 

Sauf qu'il y a un traître, j'ai nommé facebook. Facebook et ses photos de sorties avec J, ses photos de cocktails à 10€ dans les bars, ses photos prises à 100 mètres de chez moi... 

Et hier, au moment où meilleur ami me signale qu'on vient de les croiser sans que je ne les voient, je me retourne, les regarde s'éloigner et j'entends un sublime "salope!". 

N que j'ai écouté et conseillée dans ses histoires de coeur, N à qui j'ai corrigé le cv et la lettre de motivation il y a à peine quelques semaines. Je suis juste déçue. Des amies formidables, j'en ai, mais je suis déçue d'en perdre une pour des raisons aussi lâches. 

vendredi 22 juin 2012

Good vibes

Je suis dans une bonne dynamique, je tourne moins en rond, je réorganise mon appart', j'ai de nouvelles idées de menus, envie de nouvelles choses, je vois de nouveaux gens... Je me prends moins la tête, c'est cool. 

J'ai réfléchis à propos de F. le mec avec qui j'étais allée prendre un verre qui c'était bien passé mais sans plus, je ne voulais pas le revoir sans lui faire comprendre que pour l'instant je n'envisageais rien de plus qu'une possible amitié. Et ô surprise, il l'a très bien pris! Ca m'embêtait de ne plus le voir du tout parce qu'on s'était bien entendu, et manifestement ça l'aurait embêté aussi de ne plus me voir sous prétexte que c'était un genre de rendez-vous raté. 

Hier un mec de ma promo qui m'intéressait un peu à refait son apparition, on s'est croisé dans la rue, on à discuté un peu, je ne sais toujours pas comment le prendre, on s'entend très bien, et il m'a rappelé qu'on avait prévu d'aller prendre un verre un jour. Oh, si je dis que je ne sais pas comment le prendre, c'est parce que d'après un certain réseau social, il à une copine. 

Ma grosse interrogation est qu'en fait, je me demande si je sais vraiment faire comprendre à un mec qu'il me plaît, et si je sais "draguer" (j'aime pas ce mot)? 
Automatiquement, si un mec me plaît, je vais avoir tendance à me dire qu'il faut que je reste naturelle, et donc je vais me comporter comme je me comporte avec mes potes. De temps en temps je glisse un petit compliment mais bon, pour mes potes aussi je le fais. Donc là je suis vraiment en train d'essayer de me remémorer les dernières fois où j'ai tenté d'attirer quelqu'un dans mes filets, pour le Beau, bah j'avais pas beaucoup de marge de manoeuvre alors je me suis contentée de le regarder tout le temps, et de lui parler avec n'importe quel prétexte, ça c'est la partie "je te montre que tu m'intéresse", mais après? Après bah rien, faut croire que je mise sur mon "charme naturel" mais disons les choses: ça ne marche pas, puisqu'un ami m'a clairement dit "avec toi on sait pas". 

Au secours, je dois apprendre à draguer. 

lundi 11 juin 2012

All by myself

J'ai pris un verre avec le mec. On a parlé pendant 4h. Surtout moi. C'était sympa. Mais c'était sympa comme avec un pote. Je n'ai pas ressentis l'envie de lui plaire. Il est sympa, marrant, mignon, mais je n'ai pas ressentis le truc en plus. Je ne sais pas ce qu'il en est de son côté. J'ai envie de lui laisser une chance. Je le reverrai la semaine prochaine je pense. 

J'ai oublié ce que c'était. L'attirance réciproque. Comment ça fait. Je n'ai certes pas oublié ce que ça fait d'avoir envie d'embrasser quelqu'un. Parfois j'aimerai pourtant. Juste pour Lui. 
Rien de nouveau, je ne parviens toujours pas à tourner la page. Parce qu'il est dans mon champ de vision, parce qu'il croise mon regard, parce qu'il est toujours aussi beau. Parce que je trouve qu'il à déclaré trop rapidement que je ne lui plaisais pas, parce qu'il était sûrement intrigué, que c'est la raison pour laquelle il m'a proposé un verre avec ses potes, mais qu'en 3 minutes il à tiré un trait sur moi, pour une raison que j'ignore. Parce que j'ai décliné le deuxième peut être. 
Un ami dit qu'on ne sait pas comment se comporter avec moi parce qu'on ne sait pas quels signaux j'envoie, si c'est un signal amical, amoureux, sexuel ou simplement de politesse. Il dit aussi que le Beau semble être un peu dans son monde (ils se connaissent vaguement). - Cet ami dit aussi que c'est la seule et unique raison de mon célibat, que je remplis toutes les cases qu'un mec peut vouloir cocher, qu'on ne sait juste pas comment se comporter avec moi, parce que je ne dis rien sur mon ressentis. -

Je sais que je ne dois plus espérer, que je dois passer à autre chose. Que je dois arrêter de parler de lui. 

Il y a quelques années, quand j'ai rencontré mon dernier ex sérieux, que j'ai eu du mal à oublié, et dont je garde toujours de la rancoeur, j'avais quelqu'un d'autre en tête, un mec avec qui j'avais passé une soirée fortement alcoolisée, et où on s'était super bien entendus. Sûrement l'alcool, parce qu'il n'y a jamais eu de suite, mais je pensais quand même à lui. Et puis j'ai rencontré mon ex, et il à instantanément fait disparaître l'autre de mes pensées. C'était très fort la rencontre avec l'ex, en quelques heures on était inséparables. Ironie du sort. On à passé trois semaines collés, puis trois ans séparés, pendant que je me démenais pour qu'on se rapproche. 
Parfois j'en viens à espérer quelque chose d'un peu comme ça, une copie du début de notre relation avec l'ex, que quand je ne m'y attendrais pas, un autre entrera dans ma vie, et ça sera comme une évidence, sauf qu'il ne vivra pas a des centaines de km et que notre relation sera réelle. 

Ca a difficilement commencé pour mon job d'été, j'avais du mal à tenir le rythme, j'étais vite fatiguée, trop de choses à faire en même temps, être debout trop longtemps. Ca va mieux. 

C'est un mauvais moment à passer, le meilleur est pour bientôt.  

jeudi 7 juin 2012

Blanche-Neige

Mon pote est super, mais ça reste un mec, donc quand sa maîtresse (oui, je n'avais pas précisé ce point, il a une copine mais il couche avec une nana de la boîte) lui à fait du chantage sexuel, il à craché le morceau comme quoi on était allé a Disney ensemble. Résultat, elle à été fortement secouée dans sa fierté, parce que je suis une nana normale, et qu'elle c'est la reine des abeilles, alors apprendre que c'est moi qui ai gagné le week-end... Elle à pas aimé. Du coup j'ai une psychopathe (vu ce qu'elle m'a dit au téléphone, je ne vois que ça) qui se ballade en ville dans l'idée de me démonter la tête. Note ça met du piment dans ma vie!

J'ai commencé le boulot, je suis vendeuse dans une boutique de prêt à porter, et c'est crevant, courir partout pour ranger, encaisser, vérifier les cabines... J'espère que je vais vite me faire au rythme. 

Demain je vais boire un verre avec le mec à qui j'ai filé mon numéro, on verra bien, je pars positive mais sans trop attendre. Pas envie d'être déçue, je préfère être surprise positivement. 

mercredi 30 mai 2012

Magic everywhere

Que dire? Deux jours de folie, deux jours à hurler de peur dans des trains, deux jours à dire "c'est trop fou!/c'est trop beaaaaau/je veux ça!", deux jours à délirer, à se raconter nos vies, à s'analyser... 
C'était vraiment top, je n'en attendais pas tant. On discute souvent au boulot et il me demandait souvent comment je pouvais être célibataire (je précise qu'il ne s'est rien passé de plus qu'amical entre nous, et qu'il ne se passera rien de plus), je lui répondais simplement ce que je pense depuis des mois: j'impressionne, et après 24 heures passées dans les parcs a parler de tout, il à apporté un point de vue nouveau, qui certes, ne va rien changer, mais qui m'aide déjà à aller un peu mieux. J'ai finis par cracher le morceau sur le Beau, je lui parlais du "mec" mais je restais évasive, jusqu'à ce que je ne puisse plus rester évasive, de toutes façons on s'est dit trop de choses, trop de secrets, si l'un balance, l'autre à de quoi répliquer, et je pense que de toutes façons il ne le fera pas. Il ne le connaît pas vraiment, mais il à également apporté son avis sur cette "histoire". 
Bref, c'était génial.

Quand au mec à qui j'ai refilé mon numéro, il m'a écrit Dimanche soir, on à parlé un peu, blagué serait plus exact, je lui ai dis que je partais deux jours mais on se voit la semaine prochaine. On verra bien, mais pour l'instant ça à l'air de passer, déjà il répond à mon humour, c'est un bon point. 

dimanche 27 mai 2012

Good Karma?

J'ai passé une semaine de folie, et ça va continuer encore un peu:
Lundi, dernier jour des exams, et on apprend que la fac a mal calculé les moyennes du premier semestre, je gagne presque un point, j'obtiens mon semestre avec 3 mois de retard sans passer aux rattrapages! Le soir je me cale tranquille avec une amie, je réalise un de mes rêves: on se fait livrer des pizzas (oui j'ai des rêves simples, mais c'était sur la liste des trucs que je rêvais de faire quand j'avais 15ans). 
Mardi, soirée avec les copines pour fêter la fin des exams, pas grand monde dans les bars, mais on rigole bien, on fait des photos, je monte sur un tonneau, on va manger des frites dans un nouveau kebab a 2h du mat et on rentre chez moi en chantant et en titubant. 
Mercredi, on se fait un petit restau entre copines, puis dvd chez l'une d'elles, je rentre avec une copine et on se raconte nos vies toute la nuit.
Jeudi, re-sortie dans les bars, on commence par un apéro-karaoké chez une copine, puis on fait plusieurs pubs, on passe faire coucou au kebab et ils nous reconnaissent et ça nous rend folles, je monte sur un tonneau dans un bar et on se fait virer, les filles me traînent jusqu'en boite, je m'échoue sur un canapé et fais des photos avec un Italien, on joue a angry birds et il me dis qu'il à passé une soirée magnifique en ma compagnie. On rentre comme on peut chez moi vers 4h.
Vendredi, je reste tranquille dans mon lit.
Hier, je pars tranquille au boulot, et un collègue avec qui je délire bien me demande "tu fais quoi Lundi et Mardi?" rien, il m'emmène à Disney, comme ça, pouf, il veut pas y aller avec sa copine parce qu'ils se sont engueulés et qu'elle s'est barrée mais veut pas y aller seul, comme on délire bien, je suis sélectionnée! Le plus dur: je dois absolument tenir ça secret, il ne faut pas que les gens au boulot l'apprennent, j'ai dû tenir la journée sans pouvoir expliquer pourquoi je trépignais, et je ne pourrais poster aucune allusion/photo sur facebook, mais je ferais avec, c'est trop beau pour que je refuse!
Dans l'aprem, j'encaisse des clients, jeunes, plutôt mignons, on rigole 2minutes, et 10 minutes plus tard, l'un d'eux revient et me demande si je serais ok pour prendre un verre un de ces jours, je réfléchis pas plus longtemps, je lui donne mon numéro. Hier soir, visite surprise d'un ami, on sort dans les bars, on passe au kebab, ils me demandent où est passée ma copine ^^

J'ai la gueule de bois, mais je pars à Disney demain, façon coup de tête, je suis trop contente d'avoir revu mon pote, mes copines sont formidables, et j'espère que le mec va appeler!

J'ai envoyé un mail au mec de la semaine dernière, lui expliquant que ça m'avait touché, que son mot était sympa, mais que je n'avais pas envie d'aller plus loin, il m'a répondu qu'il ne le prenait pas mal, qu'il était content d'avoir eu au moins une réponse. J'avais l'impression de me forcer si j'acceptais un verre avec lui, il ne s'était rien passé et pourtant l'encaissement avait été un peu long. Le mec d'hier, il y a eu un truc. 

dimanche 20 mai 2012

Ed Sheeran

Globalement ça va, rapport au Beau, j'ai plus passé ma semaine à me plaindre de mes examens que du fait que le crush ait une copine. 
J'étais tranquille en allant au boulot hier, je n'attendais plus rien donc ça allait. 
Et puis à un moment j'ai croisé son regard, il allait passer derrière son rayon mais il à eu un sursaut, il s'est arrêté et à fait un pas en arrière pour me lancer "salut", ça m'a étonné ce soudain signe de vie. Vers la fin de la journée, je le vois avec un air de panique et comme il était en face de moi je lui fais une tête qui voulais dire quelque chose comme "ça va? qu'est ce qu'il y a?", là il est venu, et on à parlé, naturellement, il était totalement différent des autres fois. Je n'avais plus l'impression qu'il essayait de fuir, qu'il se forçait un peu, il avait quelque chose de touchant. 
J'ai l'impression que maintenant qu'il est casé, je ne lui fais plus peur. 

Dans la matinée, j'encaisse un client, et avant de partir il me dit "je vous laisse ça" en posant un papier sur ma caisse, je me suis dis que c'était un papier à jeter mais comme je suis une vraie fouineuse et qu'il n'y avait personne j'ai voulu lire avant de jeter. Le mec m'avait écrit un mot, mais genre long, il est presque sûr de m'avoir déjà vu quelque part, je lui plaît, il me laisse son numéro et son mail pour si je veux prendre un verre. Et je ne sais pas quoi faire. Parce que soyons honnête, c'est pas du tout mon genre, déjà parce que je pensais qu'il était plus jeune que moi (je me suis un peu tapé la honte quand j'ai voulu lui faire une carte de fidélité tarif jeune et qu'en fait non) alors qu'il est plus vieux, de quelques années, pas de quelques mois. Et puis si il n'avait pas laissé le mot, je l'aurais oublié dans la minute qui à suivit l'encaissement. Je sais que le physique ne fait pas tout, mais ça reste important, certes je mets la barre très haute avec le Beau, mais là le mec du mot bah... y'a rien. Du coup je ne sais pas si je lui écris ou pas, si je "m'ouvre aux rencontres" comme on me l'a conseillé. 

Sinon demain en fin de journée j'ai mon dernier partiel, joie, j'en ai trop marre, je suis exténuée, je veux dormiiiir (dit-elle quand elle sort Lundi ET Mardi pour fêter ça). Les deux premiers partiels étaient pas top. J'aimerais bien que celui de demain soit un peu mieux réussi. Mais faut que je m'y mette. 

C'est très cool au boulot, je m'entends vraiment bien avec certains de mes collègues, c'est bête mais ça me redonne confiance en moi. J'ai pris un tout petit verre en attendant mes copines hier, les deux collègues avec qui j'étais se plaignaient de leurs copines, et de comment c'était bien d'être seul, j'ai apporté le bémol en nuançant quand même que leurs copines avaient l'air sacrement chiantes (oui, envoyer 12 textos dans l'heure à son mec pour savoir ce qu'il fait, avec qui, où je trouve ça chiant) et que non, toutes les nanas n'étaient pas comme ça. S'en est suivit encore une fois leur conclusion: c'est pas normal que tu sois seule. Merci bien. 

J'ai trouvé un job pour cet été, un job bien, un job avec des gens biens, à côté de chez moi, conteeeeente. 

dimanche 13 mai 2012

.

Bon.
Je suis allée marcher. Ma tendinite me faisait mal, je pensais que prendre le soleil me soulagerait.
Et je les ai vu arriver de loin.

J'ai tourné la tête, je n'avais pas mes lunettes de soleil, je ne voulais pas croiser son regard, devoir m'arrêter, et faire comme si tout allait bien.

Il y a 90% de "chance" pour que ça soit lui. Tenant cette fille par les épaules.

I'd like a flat white, a day of pale skies 
And a real kiss

Inside an old house, by the seaside
You can take off my blouse



Je sais que je ne suis que contradictions, mais cette histoire (si je puis l'appeler ainsi) est une suite de contradictions. Ca fait des semaines qu'il ne s'est rien passé de plus avec lui. J'ai essayé de croiser son regard aujourd'hui, pour lui sourire, lui dire bonjour de loin, je crois que c'était l'un des derniers échange qu'on ai eu: à une dizaine de mètres chacun, à articuler "salut" "ça va?". Avec le recul j'ai l'impression que c'était un truc de dingue, que le temps à forcément dû s'arrêter pour un moment pareil. 
Disons les choses comme elles sont, je suis assez solitaire, je passe beaucoup de temps seule, bien souvent ça m'angoisse, alors je sors. Je marche beaucoup dans la ville, sans but réel, dans l'espoir de déclencher quelque chose. Et bien sûr, je laisse filer mon imagination. Hier j'étais en soirée, je ne me sentais pas vraiment à ma place au milieu de ces gens donc je suis partie tôt, j'ai marché dans la nuit, et je me suis assise sur un pont. C'est une chose que j'aime, c'est que j'habite à côté d'une rivière, il y a plusieurs ponts, dont un piéton, la nuit c'est très beau, les lumières dans l'eau etc. Quand il fait bon j'aime bien rester à regarder l'eau la nuit, ça m'avait manqué depuis l'automne. Je me suis assise et j'ai attendu. J'ai imaginé ce qu'il pourrait se passer si il passait par là, s'il me reconnaissait, et qu'il décidait de s'asseoir à côté de moi. 

Je marche des heures dans le but de provoquer ces rencontres. Ca n'est jamais arrivé bien sûr, sauf une fois, je ne l'ai pas vu, il m'a vue, il n'a rien fait. 

Et comme je ne peux pas marcher indéfiniment, je finis par rentrer, et quand je passe la porte, c'est toujours avec un pincement au coeur, parce que mon film s'arrête, parce que je suis toujours seule et que j'en suis toujours au même point.

Je sais que j'avais dis que je passerais à autre chose, mais je n'y arrive pas. Je trouve ça stupide, et je fais un effort énorme pour le dire (l'écrire), parce que c'est toujours quelque chose que j'ai rejeté: mais je crois que je suis en train de tomber amoureuse d'un homme que je connais à peine. 
Je ne sais pas. Je n'ai pas été amoureuse des dizaines de fois, les deux seules fois où je l'étais vraiment, je suis tombée amoureuse après quelques semaines de relations, pas toute seule à le regarder de loin en me demandant si j'arriverais un jour à avoir une vraie conversation avec lui. Donc je ne sais pas. 
Je sais que je suis malheureuse que ça n'avance pas. Que je suis triste le Samedi soir, quand je rentre sans aucun nouvel espoir. Que ma semaine, je la passe à attendre d'y retourner. Que quand je vois l'heure et que je comprends qu'il à terminé depuis 15 minutes et qu'il ne s'est rien passé, ma journée n'a plus aucun intérêt. 

Je suis en colère aussi, toujours pour la même chose, j'en veux au destin, à l'alchimie, de ne pas me laisser vivre quelque chose de beau et d'un tant soit peu "normal". Je ne demande pas la lune, je demande à tomber amoureuse d'un homme accessible, d'un homme avec qui j'ai une chance d'être heureuse. 

mercredi 2 mai 2012

Le droit à la paresse

J'en ai tellement marre des révisions... Je suis en partiels dans une semaine, deux examens, un que je commence, j'ai l'impression, à maîtriser, un autre où c'est un peu plus dur. Et je me demande encore pourquoi je fais ça. Chaque année c'est la même chose: je révise, vraiment, j'apprends des choses, je sais des choses, et je me vautre lamentablement au partiel. J'en ai un autre dans 20 jours, je n'ai pas commencé,  je m'y mettrais quand les autres seront passés.
J'espère que mes dossiers précédents ont sauvés les meubles en fait. J'aimerais bien atteindre 11 de moyenne, ça me permettrait de compenser et de ne pas à avoir à passer le rattrapage mi-Juin. Bon, j'ai un 3 à rattraper (qu'est ce que je disais: j'ai révisé pendant des mois, fais des fiches, et je me paye un 3, joie) ça ne devrait pas être bien dur, mais ça m'arrangerait d'en être épargnée...
Je déteste cette période, je suis enfermée chez moi, je ne vois personne, je n'arrive pas à travailler en BU parce que voir les autres qui bûchent comme des malades ça me déprime, je suis assez efficace quand je bosse dans un café, si il n'y a pas de gamins qui hurlent autours, j'irais sûrement cette aprem. J'ai, certes, la tentation de ne rien faire, de regarder les gens, mais après tout, en sociologie ça peut m'aider, surtout pour mon partiel sur l'interactionnisme. Et au moins je ne finis pas sur internet ou à regarder Sex & the City/The walking dead, note, ça me sert aussi dans mes révisions, Sex & the city, si on creuse un peu, est une analyse des relations au sein d'une grande ville. Des comportements entre interactants. The walking dead peut traiter des comportements en situation de crise, c'est intéressant aussi. 
Mes copines sont toutes parties réviser chez leurs parents, j'y songe mais je crains un peu. Je tiens à ma petite ballade quotidienne en ville... Mais être dans un autre environnement m'aiderait peut être, avec mon chat, et je pourrais papoter avec mes parents. Et avec mon chat. 

mercredi 25 avril 2012

Vous allez me dire que je brasse du vent...

J'ai vu ma conseillère de vie aujourd'hui, je ne l'avais pas vue depuis quelques semaines, je lui ai raconté les derniers exploits du Beau, et le fait que j'avais donc décidé que je ne lui plaisais pas, qu'il cherchait juste de l'attention. Et comme le boulot de cette femme c'est aussi de me pousser a la réflexion, come on baby (j'écoute Lenny Kravitz là, ça m'inspire), elle a rappelé que, certes, il pouvait être un parfait abruti, mais qu'il y avait peut être une autre raison à son attitude, raison qu'elle avait déjà soulevée: il est timide. 
Il serait possible qu'il ai peur de se retrouver seul avec moi, et que c'est pour cette raison qu'il "s'appuie" sur ses potes (bourrés), que le fait qu'ils aient étés bourrés était un accident, qu'il est mort de trouille quand il me parle et que c'est pour ça qu'il ne montre pas un intérêt ni un enthousiasme débordants à ce que je peux dire. 
J'ai du mal avec cette hypothèse, parce que je suis timide, de la même manière qu'il pourrait l'être si il l'est: je suis timide dans certaines circonstances: je suis globalement à l'aise sauf quand quelqu'un me plaît. SAUF: que je me détends au bout d'un moment, quand j'ai commencé à m'intéresser à lui, à me dire que je devais aller lui parler, j'étais morte de trouille, mais ça c'est peu à peu dissipé, maintenant je suis beaucoup plus à l'aise. 

Et à quoi pourrait mener une relation si il ne parvient pas à surmonter ça? Si je lui fais effectivement peur? 

Non vraiment, je n'arrive pas à l'imaginer en timide... 

jeudi 19 avril 2012

Trauma

Je me demande si c'était vraiment utile de mettre le blog en mode Printemps, je songe a refaire la déco façon moussons thaïlandaises vu la météo.
Bref, vous comprendrez que ce temps commence à me gonfler.

Aujourd'hui, c'était épreuve du feu: je suis allée chez le coiffeur.
Je vais chez le coiffeur au maximum 2 fois par an, il se trouve que mes cheveux poussent le plus lentement qu'il est possible pour des cheveux de pousser, et que j'ai la hantise d'avoir une coupe ratée.

Là je me trimballais des cheveux environ au milieu du dos, avec une repousse de frange juste en dessous du menton, ultra lisses et très fin, bref, la coupe informe. Donc c'est partit, je passe le cap, je vais me faire transformer la tête. Il se trouve que j'avais un bon Groupon, qui comprenait coupe, couleur et brush, donc c'était un salon que je ne connaissais pas, mais j'avais lu de bonnes critiques sur internet. 
J'arrive, la coiffeuse me pose sur un fauteuil et me fourre un bouquin avec des mèches de cheveux synthétiques colorés dedans. Il faut savoir que j'ai les cheveux châtains foncés à la base, les pointes étaient un peu plus clair tirant sur le roux. Elle me demande si je veux éclaircir ou foncer, je lui dis que je préfère éclaircir avec l'été tout ça. Elle me dit qu'elle ne peut pas faire trop clair parce que sinon ça va décaper mes cheveux, et là elle me dit: "et la coupe?" je lui explique donc que: je ne veux pas de frange, et je veux garder la raie sur le côté, puis que je veux un carré un peu au dessus des épaules. 
Là, elle a fait "ah bah on coupe maintenant comme ça on fait des économies de couleur" elle à rassemblé mes cheveux et a grossièrement coupé au dessus des épaules. Comme ça. Cinq ans de cheveux que j'ai laissé pousser, cisaillés en 5 secondes. Là je me suis demandé si c'était vraiment une bonne idée.

Ensuite son assistant m'a fait la couleur, rinçage tout ça et je passe à la coupe.
La coiffeuse démêle, et là premier truc qui cloche: elle ne refait pas la raie, elle m'a demandé de quel côté elle était, l'a vaguement tracé mais absolument pas droite genre comme quand je sors de la douche quoi, on voit vaguement où elle est mais elle ressemble à rien. Et elle à commencé à couper, aka quand je vais refaire la raie il va y avoir des mèches de la mauvaise longueur. 
Ensuite elle à vaguement effilé après avoir séché, puis elle a enlevé l'espèce de bavoir et la blouse, et elle s'est désintéressé de moi. J'ai vaguement compris que c'était finit du coup, mais bon je m'attendais à ce qu'elle me demande mon avis, et a ce qu'elle me passe un coup de sèche cheveux pour enlever les petits cheveux que j'avais partout quoi. 

C'est pas trop mal hein. Quoique un peu long, ça rebique avec mes épaules. Mais en tout cas c'est pas elle qui va me réconcilier avec le coiffeur. Et puis je vois pas bien le changement de couleur.

dimanche 15 avril 2012

Je ne m'avoue pas vaincue

Bon, je crois que je vais classer le crush dans la catégorie "à fuir". J'ai été vraiment mal après l'apéro avec ses potes, je savais pas quoi penser, ma conseillère de vie m'a dit que c'était normal, qu'il m'avait fait miroiter qu'il s'intéressait à moi, voulait prendre un verre et qu'au final il m'a abandonnée au milieu de gens bourrés. Je voulais donc lui faire comprendre le fond de ma pensée, en lui demandant si il avait beaucoup de plans pourris à me proposer, mais avec un ton ironique, pas agressif, après tout c'était peut être vraiment un accident. 

Echec de ma première tentative, trop de collègues autours, je ne voulais pas aborder le sujet au milieu. 
Depuis 10 jours, je l'ai vu trois fois, et il n'est jamais venu aborder le sujet/s'excuser. 
Hier il à redemandé aux étudiants ce qu'on faisait après et si on prenait l'apéro, N ne venait pas, j'hésitais franchement, j'ai dis que je passerais mais pas longtemps, j'étais en colère contre moi de ne pas lui avoir demandé si ça risquait d'être comme la dernière fois.

A la sortie, je suis passée devant le bar, j'ai vu qu'il était en compagnie d'environ cinq nanas qui ne bossaient pas dans la boites: cinq personnes que je ne connaissais pas, j'ai passé la tête et j'ai dis "salut! Bon apéro, faut que je file, bye!". 

Mes copines disent que j'aurais dû y aller, moi je pense que je ne veux pas faire partie de son harem, je pense à ce que ma conseillère de vie m'a dit: de fonctionner au ressentit, soit je ressens qu'il était gêné de la dernière fois et qu'il cherche à se rattraper, soit qu'il se fout de ma gueule, j'ai ressentis l'option deux, je refuse ça une nouvelle fois. 

Je vaux mieux que ça, si je lui plais il l'a montré une seule fois: en venant me voir au distributeur, l'air un peu dégoûté de ne pas pouvoir rester. 
Le reste, ça semble être pour montrer que lui me plais, sauf qu'il ne va pas me plaire longtemps si il se comporte comme un boulet. 

J'ai dis à ma conseillère de vie que j'avais très peur de retomber dans une relation un peu malsaine, où je trottine derrière un mec qui peut me faire faire n'importe quoi, elle m'a dit que d'après elle, j'étais en train de faire en sorte que ça n'arrive plus. 

Je ne suis plus dans l'optique Princesse, mais j'attends quand même d'un mec qu'il me traite bien, autant que ma manière de le traiter. Et j'espère qu'il a comprit hier soir, quand j'ai décliné son invit, et que mes bottes en daim et mon trench rouge avons tournés les talons (hauts) que je n'avais pas envie d'être la dinde de sa farce plus longtemps.

Dans un prochain post, je vous parlerais peut être d'un revenant, non pas un ex, mais un soupirant éconduit quand j'avais 12ans, et que j'étais un peu stupide (mais lui aussi).


Edit: J'étais en train de regarder ma nouvelle série chérie -Drop Dead Diva- et je me suis dis une chose: j'ai envie de flirt, qu'un mec me fasse rire, (l'épisode 3 de la saison 2 <3) et j'ai beau réfléchir, je ne crois pas que le Beau ai déjà essayé de me faire rire, le seul "flirt" qu'on ai eu, c'est quand j'ai passé la journée du 24 Décembre à lui faire du catch-eyes avec du lancôme plein les cils et du guerlain très rouge sur mes lèvres, catch-eyes auquel il a répondu, mais franchement, c'était peut être juste parce qu'il se demandait pourquoi je faisais ça, ou pourquoi j'étais la seule à m'être habillée en grande pompe le jour de noël comme si j'allais recevoir un prix. La conclusion: un mec qui ne me fait pas rire : ça ne marchera jamais.

jeudi 5 avril 2012

Mon meilleur pote

Je suis en pyj dans mon lit, une haagen daz dans les bras en train de regarder d'un oeil torve une série absolument naze sur M6 quand texto de meilleur pote:
"y'a un concert à côté de chez toi, gratos, tu viens?"
"ça marche, je viens juste de me frotter l'oeil gauche donc je refais le smoky et j'arrive"
Je m'habille, arrange mon oeil.
"je sais pas où c'est"
"mais si c'est à *******"
"j'y suis pas du tout jsuis à *****" (aka juste à côté)
Driiiiiing
S'en suit une conversation sur mon interphone, ici la version réduite, parce que ça nous a beaucoup amusé de parler par interphone:
"c'est mooooi"
"j'arrive"
"en fait il pleut (sans blague, on se croirait en Thailande) donc je rentre"
"ah, ok"

10 min

"en fait j'y vais"
"T_T ok j'arrive"
"Nan! y'aura C je veux draguer!"
"ok je viens pas"
"je la trouve pas"
"ok j'arrive pour la chercher"
"nan c'est bon je l'ai trouvée mais je suis trop un naze en drague"
"tu veux que je vienne?"
"nan c'est bon je vais rentrer"

Pour vous dire, entre chaque viens/viens pas, je me suis habillée/remise en pyjama. Là comme ça ça doit pas donner grand chose, mais c'était épique. Et j'ai rien compris à la série du coup.

dimanche 1 avril 2012

Don't leave me hanging on like a yo-yo

Hm je suis mitigée. 
Hier au boulot on était moins de "jeunes" que d'habitude, des gens habituels de l'apéro post-boulot n'étaient pas là, du coup pas d'apéro de prévu. 
Et puis dans l'aprem, le Beau qui me demande à quelle heure je termine et si je prend l'apéro, si il y a apéro j'en suis! Je propose à ma collègue-copine (mais qui n'est pas au courant de mon crush -quoiqu'elle s'en doute peut être-) qui est fatiguée donc ne vient pas. 
Je sors du boulot, arrive au bar, et là surprise: le Beau et genre 6 personnes que je ne connaissais pas: ses potes, pour la plupart franchement alcoolisés. 
Donc c'était un peu étrange, imaginez-vous débarquant au milieu de la bande de Friends, déjà c'est pas facile-facile de s'intégrer quand on ne les connaît pas (et on peut pas dire que je connaisse particulièrement mieux le Beau), si en plus ils sont bourrés... Et bah ils sont dans leur monde quoi.
Je me demandais un peu ce que je faisais là, en plus on était en terrasse et comme je suis arrivée la dernière je me suis posée là où j'ai pu, pas super proche du Beau donc je n'ai même pas pu trop lui parler. 
Il s'est excusé que ça tombe "le mauvais Samedi" donc il a du comprendre que c'était pas particulièrement évident pour moi comme situation. 
Quand ils ont migré vers l'appart d'une des nanas, il m'a juste souhaité une bonne soirée en s'excusant encore. 

Je ne sais pas trop quoi en penser du coup. Le fait qu'il "m'invite" au milieu de ses potes c'est plutôt positif (notons que les plus alcoolisés ont lâché un "elle est bonne" dans la première minute de ma présence, je ne sais pas trop si ça me concernait...), le fait est que je m'attendais à ce qu'il y ai d'autres collègues, donc je ne sais pas trop si c'est que je suis la seule à avoir répondu présente ou si je suis la seule qu'il à invité... Et puis même si il s'est excusé plusieurs fois du "traquenard", il n'a pas vraiment annoncé de suite, quand il m'a demandé si ma collègue venait j'ai dis qu'elle était fatiguée mais qu'on avait prévu un autre apéro la semaine prochaine, il à juste dit qu'il n'était pas sûr d'être là. 

Voilà voilà. 

La semaine dernière il envoyait des signaux franchement positifs, et là... Je ne sais plus. 

mercredi 28 mars 2012

We are human being and a real hero

Hier, j'ai vu Drive, et je suis tombée amoureuse de ce morceau (on sent mon amour pour les années 80, soit dit en passant, je me dis de plus en plus que ma vie serait morne sans Wham!):



Certes, Ryan est pas mal du tout, et même si le Driver est un sacré psychopathe, il peu aussi être super touchant le bougre! J'ai aimé le film, je ne me suis pas ennuyée, certains passages m'ont vraiment scotchée, bref, c'était bien.


dimanche 25 mars 2012

J'y crois encoooooore

Il y a quelques jours, je suis allée voir ma conseillère de vie, je lui ai narré mes dernières piètres péripéties, et elle à un peu tout remit en cause:

"Mais tu es sûre qu'il est pas timide? Parce que là, de ce que tu me dis, j'ai plutôt l'impression que vous êtes deux empotés, toi tu lances des briques dans sa mare, il te tends des perches pour que tu plonge dans la mare mais tu n'attrapes pas les perches et il ne relance pas les briques". 

J'ai réfléchis un moment, parce que je ne concevais pas que ce mec puisse être timide, et puis je me suis dis que moi je n'étais pas franchement du genre timide non plus, je vais vers les gens, "j'anime le magasin" comme dirait un collègue, mais je me liquéfie (miam) facilement quand il s'agit de parler a un mec qui me fait un peu craquer. 

Serions-nous deux handicapés des relations?

Du coup, j'ai décidé d'y aller zen: on verra bien, je ne fais plus de plans sur la comète, je laisse le printemps faire son boulot.

Hier, il va parler 5 minutes avec une collègue, je savais qu'ils se connaissaient un peu, j'ai stalké le compte fb de cette collègue pour voir s'ils étaient amis etc. Quelques minutes après qu'il soit repartit dans son rayon, la collègue vient me voir et me demande si je suis ok pour un verre ce soir, on fait ça régulièrement avec mes collègues des caisses, je valide l'invitation, en me disant, "et si il y était" mais zen, pas de plans sur la comète. Cinq minutes plus tard, une autre collègue arrive et me dit qu'elle à rameuté d'autres vendeurs pour le verre. 
Et là, quand il termine, il passe me voir, me dit: 
- tu fais quoi là tout de suite?
- (en rigolant) j'encaisse!
- tu viens prendre un verre après? On sera à ******!
- ça marche!

Et bien je ne me suis même pas transformée en hystérique intérieurement. Zen. 

A la sortie, je dis a mes collègues que je vais retirer de l'argent et que je les rejoins là où sont les autres, j'arrive au distributeur et j'entends "tu essayerais pas de me griller par hasard?", c'était lui.
J'ai cru qu'il venait retirer de l'argent, mais non! Il m'a vue passer devant le bar et pensait que je ne venais pas, il venait donc me dire que au cas ou, il ne restait pas, il avait une autre soirée de prévue et qui démarrait plus tôt que prévu mais qu'il fallait qu'on aille boire un verre un de ces jours. 

Joie. 

Et je n'étais pas du tout stressée ou quoi, juste naturelle. Juste bien. 

Soleil dans mon coeur. 


dimanche 18 mars 2012

On ne peut pas tout avoir

En fait ma boite c'est un peu Dallas, je commence à prendre part aux potins, et j'ai l'impression que tout le monde veut se taper tout le monde. Je prends peu à peu mes marques, je suis pas encore de la famille mais je suis conviée a quelques apéros de temps en temps. 

Concernant le Beau, je pense que je vais doucement passer à autre chose, sans une pointe d'amertume, mais pour avoir  un peu parlé avec lui, je pense qu'il est juste sympa avec moi comme il l'est avec les autres. Je pense que s'il était réceptif aux briques que je lance dans sa mare, il aurait répondu, parce qu'il à eu plusieurs occasions. 
Voilà. Je ne dis pas que ça va être facile, mais c'est comme ça. 
Le plus délicat va sûrement être la réponse à ma mère quand elle va me questionner, pour l'instant je n'ai eu droit qu'à:
- mais tu sais c'est un peu risqué quand même au boulot parce que si ça se passe mal après pour travailler...
- oui enfin tu sais je bosse pas franchement avec lui, et je le croise pas à longueur de journée
- ah, mais alors tu le mates quoi?
- ouai voilà on va dire ça comme ça. (oui je sais, je parle de ça avec ma mère)
- et lui?
- je sais pas. (aka non maman ne te fait pas trop d'espoirs).

Donc quand elle va me sortir un "alors?" et que je vais devoir lui expliquer que c'est mort, je sens qu'elle va encore aller voir mon père avec un regard apeuré en lui demandant pourquoi sa fille était une paria de l'amour alors que toutes les filles de ses copines ne passent pas une semaine célibataire. Je pense que c'est le moment de honte de ma mère quand elle voit ses copines, quand elles font l'apologie de la vie amoureuse merveilleuse de leurs progénitures, du coup elle se rabat sur "ma fille bosse dur en plus de ses études pour payer son loyer", passant sous silence mes soirées de beuveries, vu qu'en plus, certaines filles des copines de ma mère ne boivent pas d'alcool et mangent végé. 

En parlant de soirée de beuverie, Jeudi fut mémorable, sortie avec des copines de fac, avons passé la soirée dans un bar, sur 5 bouteilles, n'en avons payé que deux et demi, avons dansé sur des tonneaux, j'ai revu des tas de gens du lycée et du collège dont je ne me souvenais pas mais qui savaient parfaitement qui j'étais, des gens qui m'ont dit "heeeeeeey mais tu travailles à ********!!!!!!!!", (d'après une de mes collègues, ça ne fait que commencer, bosser dans cette boite c'est devenir célèbre à l'échelle de la ville), me suis fait pleins de potes pour la soirée, dont une fille qui m'a portée sur ses épaules pour que je retrouve mes copines, tout le bar qui me demande si je les ai retrouvées, grandes discussions sur la vie, l'amour et le sexe avec C dans les toilettes alors que je lui tenais les cheveux, beaucoup de flou aussi, à la fermeture sommes rentrées bras dessus bras dessous à grands coups de déclarations d'amour, avons sûrement réveillé tout l'immeuble en chantant dans les escaliers, J nous à tartiné de boursin cuisine pendant qu'on polluait mon mur facebook pendant 1h30 à base de "il y a du boursin partout". Le "lendemain" 7h (4h plus tard donc), j'étais en pleine forme, les filles à moitié dans le coma pendant que je dansais dans l'appart. C'est en arrivant en cours à 10h que j'ai commencé à sombrer, on à mit ça sur le compte que j'étais sûrement toujours pétée de 7h à 10h. 

A 14h30 j'ai retrouvé une copine du collège, que je n'avais pas vue depuis 10ans (je l'avais juste croisée il y a un mois, ce qui nous à permis de reprendre contact), 3h à se raconter 10ans de notre vie, à se remémorer ce qu'on avait fait ensemble (écrire au président pour lui dire de stopper la guerre en Irak, par exemple). C'était vraiment très cool!

Bref, ma vie va plutôt bien, j'espère juste que je réussirais vite à tourner la page pour le Beau. Et à finir mes dossiers à temps.

mercredi 14 mars 2012

Bourreau des coeurs spéciale vieux

Se faire aborder dans la rue:

- vous vous appelez bien I?
- euh oui
- vous travaillez à ****?
Sa tête ne me dit rien, je me dis que c'est peut être un vendeur que je ne croise pas souvent.
- euh oui mais pas souvent donc je ne connais pas tout le monde
- ah vous n'y êtes pas tout le temps?
Là je commence à me dire qu'en fait c'est peut être pas un vendeur.
- euh non. Excusez moi mais je ne sais pas qui vous êtes.
- je suis passé a votre caisse, je vous ai demandé si vous aviez des origines espagnoles d'après vos yeux, vous m'avez dit que vous n'aviez que le prénom d'espagnol.
Ok, ça remonte au moins à deux semaines, si ce n'est plus.
- ah euh oui c'est bien possible.
- vous faites autre chose quand vous êtes pas là bas?
- je suis étudiante.
- vous avez l'air pressée mais ça vous dirait d'aller boire un verre?
- c'est gentil mais je vais décliner.
- ah je suis un peu vexé, vous faites ça souvent?
- de décliner? Euh je ne suis pas sûre que "souvent" soit le mot, ça m'arrive c'est tout.
- je peux prendre votre numéro?
- je ne donne pas mon numéro.
- vous prenez le mien?
- je peux mais je ne peux pas vous garantir que je vous appellerais.
- vous prenez de quoi noter?
Je sors un calepin et un stylo. Je note son numéro, et il me redemande le mien.
- je ne vous le donnerais pas, si je veux vous appeler je le ferais mais n'ayez pas trop d'espoirs.
- vous n'appellerez pas.
- pas sûr en effet.

Et il à finit par me lâcher.
J'hallucine quand même un peu, que des gens de mon quartier me reconnaisse je le conçois, éventuellement des clients réguliers qui passent souvent à ma caisse, mais un mec qui m'a vue une fois et qui me reconnaît dans la rue... Flippant un peu. Surtout qu'il avait au moins 40ans.

C'est un fait: je plais aux vieux (par rapport à moi j'entends, je sais que la vieillesse est relative). Super.

Ne jamais baisser la garde

Hier, je prenais un café avec ma génitrice, elle me demande ce que je compte faire de l'après midi, je lui dis que je dois passer au boulot demander un truc à ma chef, et c'est la panique:
"ah bah je viens avec toi, je dois voir quelque chose!". 
Je n'avais pas l'intention de parler au Beau, mais ma mère lit en moi comme dans un livre ouvert, je me suis dis qu'elle allait direct comprendre. 
J'ai voulus envoyer un texto à une amie pour lui dire, plus histoire de paniquer en groupe qu'autre chose, et là, erreur de débutant, j'ai envoyé le texto à ma mère.
"je vais me faire griller par ma mère" du coup direct j'ai eu droit à:
- C'était pour qui ce texto???
- Pour N, oublis. 
- Grillée de quoi? Haaaaaaaaan c'est quiiiiii? HAAAAAAAN JE SAAAAAAAIS!

Elle sait.

Joie.

Je lui ai ordonné d'être sage et de ne pas me mettre la honte. (oui, parfois ma mère à 5ans).

On arrive, j'abandonne ma mère et vais voir ma chef. Je retourne dans le rayon, ma mère à disparu, et là, il arrive, me voit, on se dit "salut" (dieu merci je n'ai pas dis "bonnap"), on se fait la bise, et:

lui: je t'ai vue a la brocante Dimanche

Arrrrrrrg, ça fait des mois que je fantasme pour le croiser en dehors du boulot et pour cette foutue brocante j'avais le soleil dans la tronche donc j'ai juste regardé les stands et pas du tout les gens autours de moi! Pourquoooooooi?

moi: ah oui c'est possible!
lui: en tout cas elle te ressemblait beaucoup donc je pense que c'était toi!
moi: c'est donc que c'était sûrement moi! 

Et il s'est fait alpaguer par un client.

C'est pas super incroyable comme dialogue mais au moins c'était naturel, je n'ai pas tremblé, et ça sortait de l'ordinaire.

Etonnamment ma mère ne m'a pas encore trop saoulé. (j'ai finis par la retrouver) Elle se calme peut être à mesure que je vieillis. 

jeudi 8 mars 2012

mardi 6 mars 2012

La tête sur les épaules

Comme je fais un peu que chouiner en ce moment ici, et que là ça va un peu mieux depuis quelques jours, je me suis dis que ça serait pas plus mal de venir l'exprimer ici aussi. 
Je relativise disons.
Je sais qui je suis, ce que je vaux, je ne provoquerais plus de discutions comme ça avec le crush, si l'occasion se présente je lui parlerais, mais je ne forcerais plus la chose. Et si il ne se passe rien je ferais avec. C'est comme ça. Il y en aura d'autres. Il y a ce mec dans un de mes cours, je le soupçonne d'être un coureur, mais il me propose à manger, me demande ce que je lis, lance des vannes. Comme quoi je ne dois pas faire peur à tout le monde. 
Je suis seule depuis plus d'un an, quelques mois de plus ne changerons rien. 

J'avance dans mes projets, ça se dessine, et c'est assez fou de visualiser ce qu'on pourrait faire de sa vie, jusqu'à maintenant c'était quand même vraiment très flou et ça se précise peu à peu. 

Le blog passe ses habits de printemps, stop le froid, la semaine dernière j'étais en t-shirt, aujourd'hui je grelottais dans mon pull.

samedi 3 mars 2012

J'étais vraiment dans le doute pour aller lui parler aujourd'hui, mais N à eu l'idée du siècle: venir me mettre un pied au cul. Aka elle me rejoins au boulot a ma pause de midi comme ça elle me pousse à aller lui parler avant d'aller manger. 
Il était prévu que je la retrouve dans son rayon, genre elle m'attends là bas en faisant joujoux avec le matos. Jusque là ça passe à peu près. Sauf qu'elle était à la bourre et que je me suis retrouvée a arpenter le magasin à sa recherche. Quand je l'ai appelée alors que je zonais avec des collègues d'un autre rayon, en leur disant que j'avais perdu ma copine dans le magasin, j'ai du baragouiner une excuse bidon pour justifier que non il fallait absolument que j'aille la chercher dans l'autre rayon, alors que là où j'étais c'était bien plus proche des vestiaires. 
Donc je rejoins N dans le rayon, le vendeur était occupé, je dis 2 mots à N et je pars chercher mes affaires, pendant qu'elle teste tous les trucs du rayon. Quand je reviens, il est tout seul, N me file un coup de ramponneau et je me lance.

Ca à donné quelque chose comme:
" - Salut! Je voulais te remercier pour les conseil la dernière fois, mon ordi bug vachement moins maintenant qu'il est plus dans mon lit (je sais, je suis wtf), j'ai enregistré quelques données mais j'ai pas pu tout prendre, mais dans 10 jours j'aurais ma remise perso donc ça sera bon, et ma banquière va me maudire (je sais, je saaaaais). 
- (là je sais plus trop ce qu'il à répondu mais je pense qu'il en avait pas grand chose à foutre de mes conneries) (je me souviens de:) tu fais la journée? 
- ouaip, mais ça va ils sont plutôt sympas depuis ce matin
- (là il à dit un truc mais y'a eu un gros bruit et comme je suis sourde comme un pot j'ai rien compris alors j'ai du répondre un truc totalement à côté de la plaque)
- t'es en pause?
- ouai, je vais manger, j'ai faim, bonne aprem!"

Et je suis partie. Je sais. Qu'est ce que je suis con. N dit que c'est positif parce qu'il m'a posé des questions. Moi parce que je n'ai pas tremblé. 

Pourquoi est ce que je ne peut pas être contente? Pourquoi est ce que je n'y crois plus?

vendredi 2 mars 2012

Doutes

J'ai passé une semaine globalement bien. Voire même très bien. Bonne humeur, bons moments avec copines, j'ai eu mes résultats de partiels et ils ne sont pas catastrophiques, je n'ai pas mon semestre, mais je n'ai qu'un partiel à rattraper et ça va être du gâteau (j'ai eu 3, et c'était vraiment un coup de malchance, donc je ne m'inquiète absolument pas pour les rattrapages). 
J'étais pleine d'assurance pour demain, je me suis achetée une robe renversante aujourd'hui, que je ne peux absolument pas porter au boulot rapport au décolleté dans le dos, mais c'est psychologique, j'ai une robe sublime dans ma penderie donc c'était dans la poche.
Et là, bim, depuis 1h, je tourne en rond, je n'ai même pas faim, alors que ce soir j'avais prévu des pâtes avec lardons et sauce au safran, orgasme culinaire. Mais j'ai l'estomac noué, je me sens très seule alors que j'ai passé l'après midi avec des copines (et la pimbêche dont j'ai fais une sublime description au mois de décembre, pas faute d'avoir essayer de la virer). 
Je me dis que je suis stupide de m'acharner à vouloir lui parler alors que lui ne fait pas grand chose pour venir vers moi (hormis qu'il ai proposé de reformater mon ordi mais bon). 
Demain je re-tente, si je parviens à lui parler et qu'il ne montre pas de signe d'encouragement pour que je continue mon manège, je pense que je vais laisser tomber, si je lui plais, ça le réveillera peut être. Mais j'en doute, étant donné que je n'ai pas réussi à lui dire ne serait-ce qu'un bonjour depuis presque un mois et que ça ne semble pas l'avoir particulièrement chamboulé. 

Mais j'ai pas envie. J'ai pas envie que ça se passe comme ça. Parce que je craque vraiment pour lui. Parce que j'écris ce que je pense être son prénom au milieu de mes cours comme quand j'avais 15ans, parce que j'avais très envie de craquer à nouveau, mais après un an sans aucune histoire, me ramasser la tronche me ferait mal. Me retrouver a devoir l'oublier, me retrouver face à moi même, à devoir fantasmer sur des acteurs faute de mieux, à espérer un renouveau quelconque où je pourrais éventuellement rencontrer quelqu'un de nouveau, avoir à nouveau le coeur qui s'emballe et des étoiles dans les yeux, en priant très fort pour que les étoiles ne se changent pas en larmes une nouvelle fois. 
Je n'ai encore jamais pleuré pour lui, parce que je n'en avais aucune raison, je ne veux pas en avoir. 
Je voudrais que mes copines ne se soient pas trompées quand elles ont dit qu'il n'écoutait plus ses clients mais qu'il me cherchait des yeux. Je voudrais qu'elles n'aient pas dit ça pour me faire plaisir. 

Je voudrais que la roue tourne, parce que j'estime que j'en ai assez bavé pendant 3ans avec l'ex, que R s'est comporté comme un enfoiré, sans parler de M, même si ça remonte à 3ans. Alors merde, c'est mon tour, la Vie, arrête de tourner autours du pot, et aide moi. 

Ca faisait longtemps que je n'étais pas venue ici pour chouiner.

dimanche 26 février 2012

Vendredi, ma super copine E, qui vit maintenant a Paris, était de passage, c'était donc le moment ou jamais de lui montrer l'objet de tous mes fantasmes, ainsi qu'a N. Les filles vont donc traîner dans son rayon, elles ont très vite comprit de qui il s'agissait, et ont décrété que en effet, des fois j'avais du goût. Je débarque au milieu, impossible de lui dire bonjour, il était avec des clients, mais d'après les filles, il m'a vue. Je tremblais comme une dingue (foutu corps encore une fois) donc je dis aux filles que je vais dans un autre rayon et je décampe. Les filles me rejoignent au bout de 3min "il avait l'air tout perdu que tu sois plus là" moui. Je mourrais de chaud, c'est dingue de stresser a ce point! On est repassé devant son rayon, on s'est arrêté un peu plus loin pour regarder un truc, d'après les filles, il nous regardait, aka j'ai une touche. J'en sais rien.
Notons que quand plus tard je suis allée chez l'osthéo, il m'a dit "t'es toute pimpante aujourd'hui, t'es amoureuse?". 
Super soirée avec les copines, ça m'a fait du bien de revoir E. 

Hier j'étais motivée en me levant, objectif de la journée: lui parler. Comme a un ami, juste passer le remercier pour ses conseils de la dernière fois. 
Je ne dirais pas que la chance ne fut pas de mon côté, mais disons qu'elle était pas vraiment là où je l'attendais. Pause dej: je vais dans son rayon pour lui parler, il était pas là, alors que je l'avais aperçu dans la matinée. Je pars donc en pause en me disant que a)j'ai peut être de la chance, il est peut être en pause dej, b)au pire j'irais lui parler pendant mes pauses de l'aprem. 
Je vais m'acheter un sandwich, et là une fille me saute dessus, me sort mon nom et mon prénom, on était super copines en 5ème. Sachant que mes copines de promo sont déjà pas top à l'aise avec mon nom de famille (il est un peu compliqué), qu'une copine de 5ème s'en souvienne ça m'a bluffée. Elle était aux anges, elle m'a dit qu'elle m'avait cherchée partout, faut croire que j'ai bien réussie à me planquer d'internet, et qu'elle voulait absolument qu'on reprenne contact. Déjà c'était assez fou comme rencontre. 
Je vais manger mon sandwich en salle de pause, il n'y était pas, trop facile sinon hein. Je reprends le boulot, une cliente me donne une broche en forme de fleur en cuir "je l'ai trouvée par terre". 
Un peu plus tard, une fille passe à ma caisse, sa tête me dit quelque chose, elle me tend sa carte de fidélité, je regarde le nom, on était en maternelle ensemble. 
Première pause, il est avec des clients. 
Dans la matinée, impossible de retrouver mon stylo, j'ai 2 trucs un peu symboliques au boulot: mon mini stylo dodu, un tout petit stylo un peu rond, dit "le petit gros", et ma gourde, rose avec des oiseaux, tout le monde veut me piquer ma gourde (certains collègues lancent systématiquement "la jolie petite gourde!" quand je passe), en hiver je lui met un mini bonnet à pompon en plus. Or j'ai perdu le petit gros, comparaison des stylos les plus funs avec mes collègues, l'une d'elles en a un avec des mecs en slip dessus. 
En revenant de pause, une cliente signe un chèque avec un stylo en forme de rouge à lèvres, je lui dis que son stylo est trop beau, je fais ça souvent, ça fait toujours plaisir aux gens quand je leur dis que j'aime leur sac/porte feuille/bague etc. Et là, la cliente me donne son stylo, comme ça, parce que ça lui fait plaisir, je bafouille, je lui dis que non quand même je vais pas lui prendre son stylo, elle à insisté, j'ai gagné un stylo en forme de rouge à lèvres. Mes collègues sont médusées, a noël des ados étaient allés m'acheter une bouteille d'eau parce que j'avais fait la remarque que j'avais soif, le matin on m'offre une broche et là un super stylo.
Mes collègues tentent de me rafler mon stylo, elles me disent que je devrais jouer au loto, c'est mon jour de chance!
Deuxième pause: il est avec des clients. En salle de pause, je constate que ma "chance" à fait le tour du magasin, on me demande si j'ai vraiment reçu un stylo d'une cliente. 
En fin de journée, je croiserais la petite soeur d'une amie d'enfance. 

Globalement j'ai passé une super journée, mais je n'ai pas réussi à lui dire bonjour, pourtant avec mes collègues qui m'ont répété que c'était mon jour de chance, j'y croyais, j'ai vraiment essayé, et ça à foiré... 
Mais je ne perds pas espoir, je vais réessayer, je finirais bien par y arriver!

mardi 21 février 2012

Allô le destin?


Je suis perdue. Alors que ça devrait être simple.
Je ne sais pas quoi faire, comme une imbécile, je m’imaginais que le fait que je lui ai parlé 10min débloquerait tout. Sauf que c’est toujours pareil, je l’aperçois, je ne le croise pas, même si je fais beaucoup pour, je passe mes samedis à trouver des prétextes pour passer vers son rayon. (ça marche moyennement). Même juste lancer un "salut" en passant avec des clients. 
Je ne sais pas si je dois retourner le voir pour lui reparler de son boulot, lui redemander des conseils, lui poser des questions complètement stupides pour qu’il comprenne que je suis prête à me ridiculiser pour avoir une chance de lui parler, c’est moche.
Je ne sais pas si je dois directement lui proposer d’aller prendre un verre, parce que j’ai peur de ma réaction face au refus, j’ai peur de sa réaction, j’ai peur de mon corps, de perdre le contrôle, de bafouiller, qu’il ne voit pas en moi la fille qui fait le premier pas mais l’empotée pas foutue de simplement aborder un mec sans virer écrevisse.
Parce que j’ai peur de vraiment craquer pour lui. Parce que j’ai peur quand je sens mon cœur qui s’emballe quand je le vois de loin. Parce que j’ai peur que si il n’est pas aussi beau a l’intérieur qu’à l’extérieur je perde espoir. J’ai peur de l’avoir idéalisé.
J’ai peur parce que j’ai envie d’y croire.

Le 14, jour maudit comme chacun sait, j’ai eu deux messages vocaux étranges : un sur mon mobile : 2min de musique, et un sur mon fixe : 30sec de silence. Numéro privé, j’ai questionné tous mes potes pour savoir d’où venait la blague, personne. Et 3 jours après, je reçois un message de l’ex, il m’a largué aux environs de noël 2010, je l’ai harcelé pendant 6mois pour qu’il me rende l’argent que je lui avais avancé, quand j’ai récupéré mon dû, j’ai juré de ne plus jamais lui adresser la parole. Alors son petit message « oui j’aimerais bien qu’on reprenne contact nianiania » m’a particulièrement énervée, parce qu’à tous les coups c’est lui les appels mystères et j’en ai marre qu’il me largue pour ensuite revenir la bouche en cœur quand ça lui chante. Je n’ai bien sûr pas répondu, je tiens mes promesses moi, et puis il finira par se fatiguer, j’espère. Tout ça pour dire, que j’ai juste été énervée, mon cœur n’a pas bondit hors de ma poitrine quand j’ai reçu le texto.

Alors que quand je vois le Beau… Preuve donc que j’ai tourné la page avec l’ex (good point) et preuve que je craque vraiment pour le Beau (je n’arrive pas à déterminer la nature de ce point).

Pourquoi est ce qu’il faut systématiquement que je me prenne la tête à ce point ? Pourquoi suis-je incapable de faire les choses naturellement ?

Pourquoi est ce que le destin, cet ordure, ne se décide pas à m’aider un peu ? Un petit coup de pouce, le croiser dans un bar, au lavomatique, j’en sais rien !