lundi 28 novembre 2011

Il y a une chose qui me remonte le moral en ces temps pourris: les lumières de noël. J'adoooore les lumières de noël, si seulement elles pouvaient toutes être écolo et être allumées toute l'année, je sais, ça ne serait plus les lumières de noël mais les rues sont tellement tristes sans elles, pourquoi on ne décorerait pas toute l'année? Je refuse qu'on me dise que si on le faisait on ne le verrait plus, j'ai une guirlande dans mon appart toute l'année et je suis toujours très contente de l'allumer, pas seulement à noël. 

Le marché de noël à également ouvert, je ne me suis pas encore arrêté, parce qu'il est généralement inutile et cher, (hormis la dégustation de saucisson/pain d'épice, et la fois où je me suis fais draguer par un mec qui cuisinait des diots) mais il paraît que cette année ils ont fait un coin moins cher ambiance "les pauvres c'est par ici". J'admets que c'est plutôt choupi leurs petites baraques. Les mascottes de rennes et de st bernards sont pas mal aussi mais les mecs dedans sont souvent assez lourds.

Sinon il y a un des vendeur du magasin ou je travaille qui m'a proposé d'aller boire un verre, sauf qu'il doit avoir la trentaine bieeeeen tassée, et puis même il ne me plaît pas, on parle un peu mais bon je parle un peu avec tous les vendeurs a la pause, on est comme une grosse famille même si je ne connais le prénom de personne. La seule chose que j'ai trouvé à répondre: "là je peux pas je suis en partiels jusqu'à fin Janvier", absurde parce que le Samedi soir je vais souvent boire des verres avec mes collègues en sortant du taff. Mais depuis je questionne mes copines: qu'est ce que j'aurais bien pu répondre d'autre? Est ce que c'est vraiment faisable de dire en face à quelqu'un "non désolée je ne suis pas intéressée" et de lui reparler normalement après quand on le croise à la machine à cafés? Je ne peux pas utiliser mes deux fuites habituelles: "j'ai un copain" parce que mes collègues savent que je n'en ai pas et ni "j'ai pas envie d'une relation en ce moment" parce qu'il y a un autre vendeur, plus jeune lui, qui me plaît un peu.
Encore une fois c'est pas le bon qui se manifeste j'ai envie de dire. 
Le nombre de fois où j'ai eu droit au mec qui me plaît qui m'appelle pour me demander si il peut filer mon numéro a son pote à qui j'ai tapé dans l'oeil... 

Parce que oui il y a un autre vendeur que j'aime bien, jeune lui, la vingtaine, plutôt mon genre, j'ai du lui parler 5minutes pas plus mais il à l'air cool. 

Mais est ce bien raisonnable d'essayer de brancher un collègue? Devant un autre à qui on à dit qu'on était trop occupée pour sortir? Dois-je arrêter de parler a mes collègues masculins parce qu'ils s'imaginent que parce que je suis sympa avec eux ils vont pouvoir pécho alors qu'ils ont 15ans de plus que moi?
Je rectifie l'article précédant: je veux que quelqu'un susceptible de me plaire un minimum m'attende quelque part.

mardi 22 novembre 2011

Winter is coming

J'ai envie d'un gros pull, d'un thé, de croissants, de faire une pause dans ma vie.

Ma vie est trop organisée peut être, travailler tout l'été, enchaîner avec les cours, ne pas avoir de weekends, le rush de noël, les vacances de noël qui n'en sont pas puisqu'il y a les partiels en Janvier, 2nd semestre, dossiers à boucler, faire le choix d'un master, retrouver du travail pour l'été... Le stress permanent de l'échec. 

Ai-je seulement de la place pour quelqu'un dans ma vie? 

Je voudrais tellement lâcher du lest... 

Je n'aime pas l'hiver. Depuis longtemps. Déjà je n'aime pas le froid. Mais si ça n'était que ça... 
Le cancer de ma mère, je m'en souviens comme en hiver, je ne sais plus quand il a été diagnostiqué, j'étais gamine, mais je sais que la chimio a commencé le 14 Février. Les mois que j'ai pu passer a ne pas faire de bruit, par peur de la déranger alors qu'elle était épuisée dans son lit à lâcher ses tripes. J'ai un souvenir particulièrement précis, une après midi que j'ai passée à faire un dessin de ma famille, mon père, ma mère, ma soeur et moi. J'y ai dessiné ma mère avec les cheveux courts parce qu'elle les a toujours eu ainsi. Et quand je suis sortie de ma chambre pour montrer mon dessin, ma mère est sortie de la salle de bain, hilare, "tadaaa", chauve. Elle s'était rasée le crâne parce qu'elle en avait marre de semer des cheveux partout. C'est légitime. Mais a 11ans on ne le conçoit pas comme ça. J'ai hurlé. J'ai hurlé à ma mère que je ne voulais pas la voir comme ça. Elle à dû porter un bonnet pendant plusieurs jours. Et puis je m'y suis habituée à la voir chauve, mais je ne sais pas comment elle à pu se montrer aussi forte durant toutes ces années. 
Aujourd'hui elle est guérie. Et ça fait seulement quelques mois que j'ai réalisé qu'elle aurait pu en mourir. Pour moi ça n'était pas possible. Elle était malade mais elle allait guérir, point. La seule fois où je suis allée voir un psy avec ma famille, je n'ai pas compris pourquoi elle m'a demandé si j'avais peur de la mort, j'ai pleuré parce que je ne comprenais pas qu'on puisse supposer que ma maman pouvait mourir, je ne le supportait pas, comment cette inconnue pouvait me balancer ça? Le reste je ne m'en souviens que très peu. Mon cerveau à sûrement fait une sélection. Je me souviens parfaitement de mes profs du collège, des mes copines, de la musique que j'écoutais, de mes occupations, mais pas du cancer de ma mère.

Et puis je me suis toujours fait larguer en hiver.
L'hiver dernier était particulièrement difficile: je me suis fait larguer pour la 4ème fois par le même mec que j'aimais éperdument alors que c'était un connard de première. J'ai foiré mes partiels. J'étais coincée dans une colocation pourrie. Et j'essayais d'oublier tout ça dans les bras d'un homme qui ne voulait rien de plus qu'un peu de bon temps. Et il faisait froid bien sûr. 

Il y en a du temps pour quelqu'un. Toutes ces heures passées seule à regarder des films, réfléchir au sens de la vie, faire semblant de travailler... 

Mais j'en demande peut être trop. Ca n'est pas mon impression, mais je ne me rends peut être pas compte. Peut être que ce besoin d'être entourée se ressent et fait peur, trop de pression, trop d'engagement. 

Je sais, dans le dernier article je disais que j'étais heureuse seule. Je vis seule, je survis seule, mais on à tous besoin de quelqu'un a ses côtés, que quelqu'un nous regarde avec des étoiles dans les yeux. 
Je sais que je peux plaire, mais je voudrais plus que la simple remarque que je suis jolie a regarder, je ne dis pas que je veux briser un coeur, mais que le fait que je ne sois plus là suscite un manque, ne pas demeurer comme la jolie fille à qui on à sourit et qu'on à déjà oublié une fois de l'autre côté du passage piéton. 
Comme l'a si bien résumé Anna Gavalda, je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part. Je voudrais que quelqu'un ai envie de passer du temps avec moi sans que ça soit uniquement dans le but de finir au lit.
Je voudrais avoir quelqu'un a qui penser en m'endormant.

dimanche 20 novembre 2011

The memory machine

Ca doit faire un mois que je n’ai pas vu le crush dont je parlais dans l’article précédant. Et du coup je n’y pense plus. C’est un de mes points forts : parfois j’oublie vite. Surtout s’il n’y a pas eu de rapprochement physique.
J’ai mangé avec ma mère, elle m’a reposé la question qu’elle me pose tout le temps :
-       Alors t’as un copain ?
-       Non, qu’est ce que ça t’apporterais que j’en ai un, c’est pas comme si j’étais proche de la ménopause.
-       Je serais heureuse pour toi.
-       Mais je suis heureuse comme ça. Je vais bien même sans mec, un mec dans ma vie ça serait un bonus, mais j’arrive parfaitement à être heureuse sans. Bien sûr que c’est cool les câlins, mais c’est cool aussi de pouvoir dormir en diagonale dans le lit. Je sais bien que je ne finirais pas vieille fille, je ne me fais aucun soucis pour ça.

Ma mère fonctionne comme mes copines, d’après elle je dois me mettre en mode tête-chercheuse, être à l’affût, accepter que mes copines me présentent des mecs. Bien sûr que je ne pars pas en courant quand je vais à une soirée où il y a des mecs que je ne connais pas, mais je n’aime pas qu’on me présente comme la fille célibataire qu’on cherche à caser, ça fait désespérée.
Moi je crois au destin, si je rencontre un mec alors que je suis fringuée comme un sac mais que je lui plais quand même tant mieux, en espérant qu’il apprécie encore plus mes jupes. Je ne m’habille pas particulièrement pour les soirées genre grosse bonnasse, un jean et un petit haut décolleté mais généralement pas plus. Je m’habille en fonction de mes envies, si je veux faire le marché fringuée comme une princesse je le fais, si je veux aller en cours comme un sac je le fais aussi, quand on est bien dans ses fringues ça se voit, ça se ressens.

Je rentre dans une période de stress pour le reste : au niveau des cours : on doit rendre deux dossiers pour début Décembre, et ils ne sont pas commencés, parce que les profs sont censés valider les problématiques et qu’ils ne donnent pas de réponses, comme si on avait que ça à faire d’attendre leur bénédiction 2 jours avant le délai pour rendre les dossiers. Je vais devoir tout faire dans l’urgence et j’ai horreur de ça. Et puis les partiels au mois de Janvier n’en parlons pas.
J’ai un job le samedi : je passe 9h à encaisser les clients d’un grand magasin de livres/cd/dvd/produits high-tech. Et avec noël et ses heures sup’ ça va devenir particulièrement réjouissant. (Surtout que le 24 Décembre et le 31 sont des Samedi, je termine à 20h. Joie). Mais bon, j’aurais des sous pour me consoler après les partiels… 

mercredi 9 novembre 2011

Mad World

J'ai un sujet de prédilection: l'individu de type mâle. 

Je suis célibataire depuis presque un an, j'ai eu une petite amourette après ma rupture mais rien de sérieux, du moins pas pour lui.

Le fait est que je ne rencontre pas beaucoup de nouvelles têtes, et que j'ai plus d'amies que d'amis, à mon grand désespoir. De plus les amis ne sont que des amis, mêmes beaux, je n'ai pas envie de folatrer avec eux. 

Il y a environ un mois, Meilleur Ami Bis m'a invité chez lui à une soirée wii lapins crétins. Il me prévient, deux potes à lui viennent aussi mais ils sont un peu cons. En effet ils sont mêmes particulièrement gratinés, à base de "t'es une fille donc t'es une naze en jeux vidéo", (il est vrai que les lapins crétins est un jeux particulièrement genré) et très mauvais perdants quand je gagne, c'est parce que leurs manettes marche mal. Bref, de parfaits abrutis. Et vers 22h30 le coloc de Meilleur Ami Bis est arrivé, et il à été particulièrement sympa avec moi, ce qui à ravivé ma soirée qui était quand même moyenne même si Meilleur Ami Bis ne se comportait pas comme les deux autres blaireaux. Bref, le mec très sympa, on à bien rigolé. Deux semaines plus tard, nouvelle soirée mais sans les blaireaux et avec une copine, et là encore, le coloc était vraiment adorable, à me parler comme si on se connaissait depuis toujours, (et beaucoup moins avec la copine) et surtout il m'a demandé si il pouvait regarder mon téléphone mobile et surtout regarder les messages, j'ai accepté, je n'avais rien à cacher, mais depuis je me demande pourquoi... 
Bref, je craque un peu,  mais Meilleur Ami Bis n'est pas très bavard et je ne voulais pas me faire griller en lui posant des questions, donc je suis allée chercher mes infos sur le coloc ailleurs auprès d'autres copines susceptibles de le connaître.

Et aujourd'hui j'ai appris: qu'il avait 7ans de plus que moi et qu'il était adorable, donc pas seulement avec moi.

Je ne l'ai pas vu depuis plusieurs semaines, mais je ne sais pas trop que penser de tout ça...

Peut être que je m'accroche au premier mec un peu sympa qui passe, mais voilà, je ne rencontre pas beaucoup de mecs, et ça fait longtemps que ma vie sentimentale est vide... 

Comment font-elles celles qui ont toujours un crush, qui ne restent pas seules plus de quelques mois...?

dimanche 6 novembre 2011

Nouveaux départs

Voilà. 
Je suis une ancienne blogueuse. J'étais sur une autre plate-forme donc je tâtonne encore ici. 

J'ai passé presque un an dans une colocation pourrie, maintenant je suis seule dans un petit studio sous les toits (c'est donc ça) et je m'y sens bien, chez moi. Je me rend compte de ce que j'ai parcourus, que je grandis, et ça m'impressionne, ça m'étonne aussi. Je crois que je ne m'imaginais pas en jeune adulte, parce que j'avais bien conscience que ce que nous renvoient les séries télé est faux, donc je ne savais pas comment ça serait, comment je serais. Je ne pensais pas que je serais capable d'arriver jusque là (confiance en soi, ce concept qui m'est bien étranger...). 

Dans quelques mois je devrais envoyer mes dossiers d'inscription pour un master pro ou une licence pro, même si ma licence à déjà réduit la direction dans laquelle partira ma vie professionnelle, ça reste encore large, et je suis toujours aussi effrayée à l'idée de devoir me spécialiser dans quelque chose pour le reste de ma vie... Même si aujourd'hui on nous rappelle constamment qu'on évolue toujours dans le boulot, ça reste généralement dans le même domaine je pense. Je suis fatiguée de faire ces choix, j'ai hâte que cette partie de ma vie soit réglée, CDI pas trop pourri, quelque part c'est savoir à quoi s'attendre pour les 30 prochaines années. 

En fait la vingtaine c'est une crise aussi. On ne nous parle que de la crise de la trentaine, quarantaine etc mais je pense que dans notre société actuelle, c'est beaucoup moins simple que la génération de nos parents qui répètent à tout va que la vingtaine c'était les meilleures années de leur vie. C'est un parcours du combattant de trouver un logement pas trop pourri et pas trop cher, la fac coûte un bras, sans piston c'est presque impossible d'avoir un petit boulot, l'Etat fait tout pour nous sucrer les allocs,  quand on sera sortit de la fac on sera au chômage pendant des mois, non je ne me fais pas des amis à tous les coins de rue, la clope ça tue et le sida gagne du terrain.

Ce blog sera là pour partager toutes ces choses, tout ces choix, toutes les baffes que je me prendrais dans la gueule parce que je ne connais rien à la vie, toutes les surprises qu'elle m'apportera aussi. 
Je serais juste plus discrète que sur les autres blogs, celui ci restera secret, mes amies n'en auront pas l'adresse, encore moins ma famille.