vendredi 26 octobre 2012

In vain have I struggled

J'ai lu Orgueil et Préjugés. Comme je suis fan de Bridget Jones et qu'elle parle beaucoup de la série dans les livres, j'avais vu la série il y a quelques années (série de la BBC, avec Colin Firth dans le rôle de Darcy, clin d'oeil!), j'avais apprécié mais sans vraiment comprendre je pense. 
Le livre m'a transporté, je connaissais déjà l'histoire, la fin, j'avais de vagues souvenirs de ce qu'il se passait, mais je l'ai dévoré. Depuis j'ai revu la série, et je l'ai bien plus apprécié que lors du premier visionnage, je préfère toujours le livre, mais j'ai vue la série sous un nouveau jour.
J'y ai vu les parallèles avec Bridget Jones, et je me suis mise à réfléchir sur Mr Darcy.

Est ce que j'aurais pu craquer pour Mr Darcy? La première chose que je me suis dis c'est que bien sûr que non! Tout comme Lizzie ma première impression c'est qu'en effet il est sacrement distant, froid et orgueilleux le monsieur. Et puis ça m'a frappé, dis donc tu connais personne qui est plutôt froid, franchement distant, et dont tu ne comprends jamais le comportement, dont tu ne peux pas parler parce que tout le monde te dis que c'est mort, et puis que vous ne jouez pas dans la même classe? 
Et oui, surprise ou pas, je ne parviens toujours pas à passer à autre chose avec le Beau du boulot, parce que la perspective de passer un nouvel hiver a me cailler toute seule sous ma couette ne m'enchante pas du tout, je me met à rêver. Et à faire des parallèles entre l'oeuvre de Jane Austen et ma vie. 

Alors oui, quand le Beau se comporte avec moi un peu comme Darcy, je me prend à rêver que la suite arrivera. Je sais bien que ça n'arrivera pas. C'est mon côté drama queen qui aime bien espérer en vain. Je voudrais un nouveau crush, un avec qui ça marcherait. Mais je sais qu'on ne demande pas ça comme ça. Enfin, si le père noël existait, je pense que je tenterais de le mettre sur ma liste... 

mercredi 10 octobre 2012

Comment je me suis retrouvée a pleurer devant une bouteille de gaz

Là pour vous dire, j'ai dû changer ma bouteille de gaz qui m'a lâché samedi. Déjà c'était pas une partie de plaisir parce que j'habite au 5ème sans ascenseur et que donc je pouvais pas monter la bouteille toute seule. Donc déjà j'étais dépendante d'une personne a masse musculaire supérieure à la mienne. Je déteste ça. Parce que je veux pouvoir faire les choses moi même. Surtout que là ne plus pouvoir cuisiner y'a que moi que ça bloquait dans l'absolu, donc les gens à qui j'ai demandé de l'aide ils étaient pas particulièrement pressés de m'aider. J'en avais marre de vivre chez mes parents sous prétexte que je ne voulais pas me ruiner a commander pizzas sur pizzas, le mec de la boutique où j'ai acheté la bouteille à bien voulus m'aider à la monter. J'ai pas osé lui dire qu'après la porte y'avait encore un étage, je me suis fait le dernier, j'ai le dos en miette.
Et là, il y a 30min, je commençais à avoir faim. 
Je peux pas ouvrir la bouteille. Je pleure. Parce que j'ai faim, et parce que je déteste me rendre compte que je peux pas faire ça toute seule. Et que je suis sûre que je vais me prendre une remarque dans la gueule genre "t'as qu'à avoir un mec". Comme mon père est pas sexiste, il m'a dit qu'il m'achèterait des outils et qu'il viendrait ouvrir ma bouteille demain. 

J'ai pas la forme en ce moment je crois. 

mardi 2 octobre 2012

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Demain je reprends les cours. Ouai je sais, c'est cool le master, on reprends le 3 Octobre tout va bien. Du coup là jme sens comme un Dimanche: j'ai envie de me rouler en boule dans mon lit et de pleurer. La base. 

Je suis morte de trouille. 
Parce que je connais pas, que j'ai peur d'être nulle, de pas y arriver. Parce que y'aura plus C et J mes supers copines de promo. J'ai peur d'avoir trop de boulot. Je suis une flemmasse comme pas permis, et si je n'arrivais pas à concilier les cours + le job + les révisions + le mémoire? Parce que ouai, j'aime bien avoir du temps à côté des cours et du boulot. Déjà parce que y'a les courses et tout ça, les trucs de la vie. Et puis aussi parce que j'aime les séries, les films, lire, dormir... 

Voilà. J'ai la trouille. J'ai envie de pleurer. Je me sens seule. Tout. J'ai envie d'y arriver, mais faire comme on voit dans les films, la nana qui se plonge dans le travail, qui donne tout, qui révise comme une dingue pendant des heures, j'en suis incapable. Si je révise 3/4h dans la journée (avec une trentaine de pauses bien sûr) je suis contente de moi. 
J'ai peur de rater. Pour moi. Pour les autres. Pour mes parents. Ma mère. Parce que je fais un master bizarre, que tout le monde tire une tronche de 7 pieds quand je leur annonce l'intitulé, alors si en plus je me plante... Et si je me plante je fais quoi? Ce master c'est le seul pour lequel j'ai montré de l'intérêt. Parce que ça me touche, et parce que si je réussie j'aurais peu de risque de pointer souvent à l'ANPE. C'est le moment idéal pour le faire, il vient d'ouvrir, il est pas très connu (pour dire, il est pas fiché sur le site de l'onisep) et les gens ont pas encore bien réalisé que c'est un domaine en plein boom, donc la concurrence ne sera pas encore trop féroce, même si la sélection sera plus dure en M2. 

Je vais me faire un thé.