dimanche 29 janvier 2012

Comment voulez-vous qu'on ai envie de vivre?

Hier au boulot, j'ai revu un de mes profs du lycée, mon prof de français, l'un des meilleurs que j'ai eu, passionné, passionnant, vraiment un mec génial. Mais de le voir très maigre, les traits fatigués, les cheveux blancs, boitant avec des béquilles, alors qu'il à 50ans ça m'a fait beaucoup de mal. Quand je suis montée en pause, depuis la fenêtre je l'ai vu avancer dans la rue, s'arrêter pour quelques instants reprendre des forces, repartir... La vie c'est vraiment une pute. Pourquoi lui? Pourquoi c'est pas Morano qui se tape une maladie? Pourquoi c'est pas Hortefeux? Comment la vie peut infliger ça a des gens bien? Des gens qui donnent envie de se lever le matin, ce prof qui m'a fait découvrir Baudelaire, et adorer Orwell? 
Je n'ai pas dormit de la nuit. 

mercredi 18 janvier 2012

Un jour ça ira

Dernier partiel aujourd'hui, catastrophique mais ça n'est pas le sujet. Comme je n'ai "plus rien à faire" je suis enfin allée voir La Délicatesse, j'étais un peu triste qu'il ne passe pas du tout dans les petits cinémas un peu plus intimistes de la ville et de devoir me coltiner le multiplex aux tarifs exorbitants et pop corn sur les sièges. J'ai été déçue, d'après une amie c'est parce que j'ai lue le livre avant. La sortie fut rude. Que des couples dans la salle, qui s'embrassent. 
Je suis rentrée à pieds, et quand je suis à pieds je cogite encore plus que d'habitude, "si je passe dans cette rue je le croiserait, on se saluera et peut être même qu'on discutera un moment" et compagnie. Donc je passe le trajet à attendre en rêvant, a guetter. Et du coup le moment où j'arrive chez moi est généralement assez désagréable. Puisque bien sûr ces choses n'arrivent que dans les films. J'ai un peu dépassé le stade du "peut être qu'il va sonner à ma porte" sachant que d'une rappelons qu'on ne s'est adressé la parole qu'une fois pour échanger une phrase, et qu'ensuite il est peu probable qu'il sache où j'habite. 
J'ai envie d'un bain. Ca fait des jours que j'ai envie d'un bain. Brûlant. A la place je me brûle sous la douche mais ça n'est pas aussi efficace. Je choisis avec soin mon gel douche, et en sortant je m'enduis de crème. 
Je suis passée au boulot Lundi pour poser mon arrêt de travail de Samedi. Il n'y était pas. Je ne l'ai pas revu depuis le 24, que ça soit le Samedi ou en semaine. Alors je commence à me dire "et si il ne travaillait plus là?". Je m'en voudrais pendant des semaines si il est partit sans que je n'ai rien tenté. Et j'en voudrais a l'entité qui fait en sorte que je ne m'entiche jamais de mecs qui sont là et qui comptent rester. J'ai hâte d'être à Samedi, pour le voir, pour être soulagée, me dire qu'au moins il me reste cette chance la: il est encore là. Il est peut être marié avec un bébé de 18mois mais il est encore là. 
Le médecin que j'ai vu hier m'a dit "on devient vieille fille parce qu'on ne fait rien pour y remédier", je sais que je n'en suis pas a ce stade, je n'ai pas 60ans, mais je commence à baisser les bras, à prendre ça comme une fatalité. Je me suis dis que j'avais été stupide d'acheter des sous-vêtements sexy en soldes, parce que si j'avais acheté des sous-vêtements en coton j'en aurais eu le double pour la même somme. Quand le matin je me demande quelle crème je vais mettre, il y a le petit diable sur l'épaule droite (celle de la tendinite of course) qui me dit "de toutes façons qu'est ce que ça peut foutre cerise, noix de coco ou juste des paillettes discrètes? Personne ne le saura". 

Pourquoi faire des efforts si ça n'intéresse personne? Je ne me satisfait plus à moi même, il faut s'aimer avant que les autres nous aimes, mais moi toute seule ça ne me suffit pas. 

mardi 17 janvier 2012

J'ai besoin de vacances

Ce matin, rdv chez le médecin pour faire un bilan et comprendre mes crises de nausées. Comme c'était un médecin que je ne connaissais pas, elle m'a posé plein de questions pour mon dossier. Et elle à drôlement insisté sur mon statut de célibataire.
A quand remonte la dernière relation, si c'est toujours douloureux, bien sûr j'ai pleuré, elle m'a demandé si je ne rencontrais pas des gens a la fac, au boulot, et je lui ai parlé de tout cet individualisme qu'on a aujourd'hui. Que les gens se ferment, restent entre eux. Je lui ai parlé de l'image que me renvoyait de moi mes deux dernières relations, celle de ne rien mériter de mieux qu'un oublis, que de la flemme. Qu'un mec me dise qu'il va passer noël avec moi et que 3h après il m'annonce qu'en fait non, il ne veut plus passer noël ni même plus aucun moment de sa vie avec moi, que je ne vaut pas le coup d'attendre. Et que le deuxième ne daigne même pas me larguer, préfère faire le mort, en se disant que je finirais par comprendre qu'il ne veut plus me voir. 
Comment on peut avoir une bonne image de soi après ça? "Vous avez sûrement envie de rencontrer quelqu'un qui vous prouve le contraire". Oui. Bien sûr que je voudrais que quelqu'un rectifie le tir et hurle au monde entier que les deux derniers ont fait une énorme erreur, que je vaut la peine d'être aimée et que je mérite de recevoir autant d'amour que j'en donne. Sauf que ça ne se bouscule pas a ma porte. Et raconter ça a 10h du matin a une femme que vous venez de rencontrer, ça annonce la couleur de la journée. 

En début d'après midi je devais amener ma grand-tante chez le médecin pour parler de son cancer, que de joyeusetés mais elle avait besoin d'une présence. J'arrive dans le quartier où je gare ma voiture et je commence à réfléchir à l'endroit où je l'ai laissée, ça doit faire 15 jours que je n'ai pas conduis. Je tourne, ne la trouve pas, je commence à me dire que je perds la tête parce qu'elle était forcément dans le coin. Je commence à paniquer, à appeler mes parents en larmes (j'étais quand même un peu remuée par la matinée, et j'appréhendais la visite médicale de ma grand-tante) "j'ai perdue la voiture". 45 minutes à chercher, et finalement j'ai eu un éclair devant un rectangle de barrières entourant un trou et un petit panneau "travaux". Ma voiture est à la fourrière parce qu'ils ont décidé de faire des travaux PILE là où j'étais garée. Ca m'a coûté 150€ pour la faire sortir, j'aurais pu payer moins cher si le flic que j'ai outrageusement draguée (c'était périlleux, il avait une crotte de nez qui pendait) avait pu faire quelque chose mais c'était une vieille peau qui s'occupait de la sortie de la voiture et mon charme n'a pas opéré. En plus des 150€ de fourrière-parce-que-la-ville-a-décidée-de-creuser-un-trou-a-la-place-de-ma-voiture, je me tape un pv de 35€ parce que j'ai laissé ma voiture garée a la même place plus de 24h (15 jours en réalité) mais sérieux, c'est un endroit désert, je me gare toujours correctement, pourquoi je devrais me faire chier à la déplacer toutes les 24h?!!!! 
Je suis énervée, dépitée, j'ai envie de rouler sur le petit con de l'accueil de l'hôtel de police, parce que je suis restée polie et courtoise et qu'il m'a direct envoyée chier. Je suis en colère parce que je fais toujours attention à bien me garer, jamais sur un trottoir ou une place handicapée et que je me prends un pv alors que sur le trottoir je n'en n'aurais pas eue. Quand je vois tous les jours des gens qui grillent des feux (beaucoup de voitures de flics notamment, et sans gyrophares ni sirènes), roulent super vite, se garent n'importe où... Je trouve ça injuste (Calimero mode) que ça tombe sur moi alors que même si je ne suis pas une excellente conductrice j'essaye vraiment de bien conduire, je respecte les limites et je n'ai jamais grillé de feux.

Voilà, j'ai passé une journée de merde, j'ai un partiel demain et du coup j'ai moyennement eu le temps de réviser. 
Cette nuit j'ai rêvé que je doublait un camion de flics sur une ligne blanche et qu'ensuite un psychopathe me tirait dessus avec un arc dans ma voiture. Comme quoi, j'aurais du me préoccuper de mon rêve. 

dimanche 15 janvier 2012

C'est un signe

Hier, super malade, je ne suis pas allée travailler. J'avais donc besoin d'un bon film pour me détendre et me faire penser à autre chose que la douleur de mon ventre. J'ai donc opté pour Dirty Dancing, j'avais acheté le dvd par curiosité, et sans trop pouvoir expliquer pourquoi, j'aime bien ce film. 
Les films des années 80' on une ambiance que j'aime bien, on avait déliré devant Footloose avec une amie, et je me suis dis que j'allais me faire une petite collection, de toutes façons comme j'achète mes dvd d'occasion je peux les revendre ensuite dans la même boutique. Donc c'est partit, dès Lundi je vais acheter Flashdance que je n'ai jamais vu mais dont j'aime bien les musiques cultes.
Et là. Je vais voir le programme tv pour ce soir, et bim, Flashdance. HAHAHA. 
C'est tout. C'est un post totalement inutile, mais j'avais envie de partager ma joie, parce qu'en plus je vais pouvoir le regarder sur le grand écran de ma télé et non le plus petit de mon ordinateur, note: penser à récupérer le lecteur dvd chez mes parents.

vendredi 13 janvier 2012

J'ai le goût à rien

Premier examen hier, j'ai eu la bonne idée d'être super malade, genre fièvre, ultra-sensibilité de la peau, et je tousse.
Hier je me suis donc écroulée dans mon lit à peine rentrée, sauf que mes abrutis de voisins d'en dessous on décidés de faire une fête, un jeudi soir de période de partiels, logique. Et il faut savoir que mon appart est en fait un genre de mezzanine, donc insonorisation toute pourrie. En gros hier j'étais à l'agonie dans mon lit, fiévreuse, et avec l'impression d'avoir 30 personnes qui braillaient dans mon salon. En plus leurs amis sont pas doués non plus, puisqu'ils sont pas foutus de lire un nom sur une sonnette et qu'ils ont sonnés chez moi à 23h. Je me suis dis que ça pouvait être une copine dans le besoin ou un truc du genre donc je suis allée ouvrir, "han c'est pas le bon appart" "bien joué ma grande, t'aurais pas fait hypokhâgne par hasard?".
Du coup aujourd'hui j'étais dans de merveilleuses dispositions pour réviser. Que je n'ai pas le goût de réviser je peux le concevoir, mais je n'ai plus goût a rien, ni a manger, ni a lire, ni a regarder ma série préférée ou un bon film. Eventuellement de dormir, de rêver, mais je ne suis pas sûre que ça soit productif.

lundi 2 janvier 2012

2012 stop la loose (oui, je suis poète)

Comme on peut le constater sur le post précédant, le nouvel an c'est pas ma tasse de thé (note: penser à faire une recherche sur cette expression). 
La soirée commençait vers 19h, je suis allée chez mes parents l'après-midi, notamment pour voir mon parrain et sa femme qui sont des gens que j'adore, et aussi pour prendre un duvet. D'une je suis partie en retard, ensuite au bout de 15km je me suis rendue compte que j'avais oublié le duvet, retour chez mes parents. Je prends de l'essence, la machine refuse ma CB alors qu'il y a tout ce qu'il faut sur mon compte. Je réussis à mettre de l'essence sur une autre pompe. Je fonce chez moi chercher mon sac et me voilà partie pour le bled de la copine.
Au début c'est facile, autoroute, prendre la bonne sortie, 3 ronds points qu'il faut traverser, et là ça se corse, d'après le plan je dois tourner à droite sur le chemin de je ne sais quoi, sauf qu'il est 19h, que par conséquent il fait nuit, qu'il y a du brouillard et que c'est bien connu que les noms des chemins sont toujours indiqués. Je tourne à droite au pif. Je me retrouve dans la cambrousse, à tenter de rejoindre un truc, un bled, quelque chose avec un nom. J'ai appelé mon pote qui m'a conseillé de faire demi tour et de continuer sur la route principale, puis je me suis tanquée sur un parking et j'ai patiemment attendue que les potes viennent me chercher. 
Heureusement le reste de la soirée s'est très bien passé, des gens très cools, notamment une fille incroyable, le genre de fille qui irradie, jolie, sympa, rigolote, avec une vie de dingue. 
Je crois que c'était l'un des meilleurs nouvel an que j'ai passé depuis quelques années, et ça m'a fait du bien, blasée du nouvel an que je suis. 

Maintenant je dois me mettre à réviser et c'est pas de la tarte (note: penser à faire une recherche sur cette expression).

Bonne année à ceux qui pourraient passer par là, Melle Inestimable à fait une super formulation, je ne saurais être inspirée pour en faire autant. 

En espérant que 2012 continue sur la lancée de 2011 (depuis cet été), que j'acquière enfin un semblant de sens de l'orientation par exemple.