Se faire aborder dans la rue:
- vous vous appelez bien I?
- euh oui
- vous travaillez à ****?
Sa tête ne me dit rien, je me dis que c'est peut être un vendeur que je ne croise pas souvent.
- euh oui mais pas souvent donc je ne connais pas tout le monde
- ah vous n'y êtes pas tout le temps?
Là je commence à me dire qu'en fait c'est peut être pas un vendeur.
- euh non. Excusez moi mais je ne sais pas qui vous êtes.
- je suis passé a votre caisse, je vous ai demandé si vous aviez des origines espagnoles d'après vos yeux, vous m'avez dit que vous n'aviez que le prénom d'espagnol.
Ok, ça remonte au moins à deux semaines, si ce n'est plus.
- ah euh oui c'est bien possible.
- vous faites autre chose quand vous êtes pas là bas?
- je suis étudiante.
- vous avez l'air pressée mais ça vous dirait d'aller boire un verre?
- c'est gentil mais je vais décliner.
- ah je suis un peu vexé, vous faites ça souvent?
- de décliner? Euh je ne suis pas sûre que "souvent" soit le mot, ça m'arrive c'est tout.
- je peux prendre votre numéro?
- je ne donne pas mon numéro.
- vous prenez le mien?
- je peux mais je ne peux pas vous garantir que je vous appellerais.
- vous prenez de quoi noter?
Je sors un calepin et un stylo. Je note son numéro, et il me redemande le mien.
- je ne vous le donnerais pas, si je veux vous appeler je le ferais mais n'ayez pas trop d'espoirs.
- vous n'appellerez pas.
- pas sûr en effet.
Et il à finit par me lâcher.
J'hallucine quand même un peu, que des gens de mon quartier me reconnaisse je le conçois, éventuellement des clients réguliers qui passent souvent à ma caisse, mais un mec qui m'a vue une fois et qui me reconnaît dans la rue... Flippant un peu. Surtout qu'il avait au moins 40ans.
C'est un fait: je plais aux vieux (par rapport à moi j'entends, je sais que la vieillesse est relative). Super.
Tu plais au vieux j'allais le dire ^^ (d'après ce qu'on lit)
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