vendredi 30 août 2013

Train like a beast look like a beauty

Je viens de voir que je n'en avais même pas parlé, mais je suis fière: j'ai une routine sport, et je m'y tiens! J'ai mis un moment à trouver ce qui me convenait, j'ai essayé plusieurs choses tout l'été, et depuis maintenant un mois j'ai trouvé, je fais des vidéos de fitness, 5 jours sur 7, et j'en ressens les effets! Ils ne se voient pas encore, mais je sens que la pratique deviens plus facile, signe que mon corps doit quand même changer. Je suis toute contente ce matin d'avoir des courbatures! J'espère continuer sur cette lancée pour pouvoir aimer mon corps d'ici quelques mois, encore plus qu'avant ma prise de kilos!

Et j'ai commencé le tricot, il y a trois jours, j'en avais très envie depuis un moment, et je suis contente. Bon je galère, mais pour une pas douée de ses mains comme moi je trouve que je m'en sors bien jusqu'à maintenant. 

Je vais mieux par rapport à l'événement grand-père, il me fallait du temps pour digérer tout ça, bien sûr quand j'ai voulu en parler avec ma mère elle m'en à mit plein la gueule, mais mes copines ont tout de suite compris et ont prononcé des mots que je pensais avant moi, c'est donc que mon ressentit n'était pas complètement abusif comme me l'a dit ma mère. 

Mes copines commencent à revenir en ville, et ça me met vraiment de bonne humeur, elles me manquaient... 

Le chat va bien, il fait des bêtises, il à beaucoup grandit, mais je ne regrette pas. 

mardi 27 août 2013

Je suis une idiote égoïste

Je ne sais pas comment démarrer cet article. Comment parler de ça. Ma famille est une famille comme les autres: elle est compliquée. Enfin, disons que les complications n'étaient que des évocations, mais que là ça ressort de terre, et de façon spectaculaire.

Environ 15 ans avant de connaître ma mère, mon père à eu une fille, il ne l'a vue que brièvement, lui et sa mère se sont séparés rapidement et la mère est partie avec elle. Mon père m'en a parlé il y a quelques années, j'y pensais de temps en temps, mais c'était trop abstrait pour moi, de me dire que j'avais une demi-soeur quelque part. Pour le coup j'ai un peu pensé en mode "il faut le voir pour le croire", je ne sais rien d'elle, je ne l'ai jamais vue... 
Hier mon père me dit qu'il à reçu un texto, demandant une photo. Il faut savoir qu'ils ne se parlent pas régulièrement, ils ne se sont jamais rencontrés. Mon père à envoyé les photos ce matin, elle en a renvoyé une, elle, son mec, et un bébé de 10 jours. 

Mon père est grand-père, et ça n'est pas de moi. 

Parce que oui, comme une idiote, je n'ai jamais envisagé qu'elle aurait des enfants, je n'y pensais pas, et par conséquent pour moi, la première à faire de mon père un grand-père bah ça serait moi (à moins que ma soeur soit vraiment inconsciente). 

Donc oui, je suis une horrible connasse, mais j'ai l'impression de m'être fait couper l'herbe sous le pied, et je m'en veux. Je m'en veux de ne pas y avoir pensé avant, pour me préparer, je m'en veux de me sentir mal, d'être aussi égoïste, de ne pas réussir à me réjouir. 

J'espère que je vais m'en remettre, que je vais guérir de cette frustration, que je vais pouvoir être contente. Parce que si elle à fait la démarche d'envoyer une photo, je pense que mon père va être amené a la rencontrer, et moi aussi donc... Et je ne veux pas être une connasse. On rêve tous d'avoir une forme de famille différente, quand on est l'aîné on rêve parfois d'une grande soeur ou d'un grand frère, quand on est le plus jeune on rêve parfois d'être nous aussi le grand frère ou la grande soeur. C'est une occasion. De peut être créer des liens, une relation. 

Mais c'est beaucoup d'un coup.

vendredi 16 août 2013

Again & again

Je suis dans une nouvelle phase de contradiction.
Je me sens seule, je commence à me lasser de mes journées à ne "rien faire", seule. Et pourtant je n'appelle pas, je n'écris pas pour demander, "hey on va boire un verre?", je ne sais pas pourquoi...

Je gamberge beaucoup. Je pense à l'avenir, et j'ai peur. Depuis des années j'ai hâte de ce moment, où j'aurais terminé mes études, où je serais diplômée. Mais à un an de l'échéance, je ne sais toujours pas ce que je vais faire ensuite, et ça me terrifie, je pense que ce problème se réglera dans l'année, je sais vers quel domaine je veux aller, mais j'ai peur. Peur de me retrouver au chômage, peur de me retrouver livrée à moi même sans savoir comment faire... Je sais que mon stage de fin d'année sera là pour m'apprendre des choses, peut être même mon futur métier, mon dieu je l'ai dit "mon futur métier"... C'est si proche... C'est sûrement le moment le plus déterminant que ne n'ai jamais eu à vivre, et je suis terrifiée. Pour moi ça va vraiment marquer au fer rouge mon entrée dans la vie "adulte". C'est le dernier point sur la carte de fidélité. Sexe: ok, alcool: ok, vote: ok, indépendance financière: ok, décision par elle même: ok, permis: ok, responsabilité d'un être vivant (chat): ok, être diplômée: ... , signer son premier cdi: ... .
Dans mes études cette année j'ai étudié le concept de parcours de vie. Enfance, adolescence, âge adulte, retraite pour faire court. Ma prochaine étape de vie étant la pleine entrée dans l'âge adulte avec un "vrai" travail, et par la même occasion un appartement plus grand (ça c'est dans mon schéma personnel), viendra ensuite, sans ordre précis: l'accès à la propriété (que je souhaite le plus rapidement possible, oui j'épargne déjà), vivre avec quelqu'un (mariage ou pacs, tant que j'ai une superbe robe et des fleurs blanches partout), fonder une famille. 
Bien sûr que tout ça viendra progressivement, mais ça va venir quoi... Je pense même qu'en regardant en arrière je me dirais "mais comment j'ai pu avoir peur de ça? Au final ça c'est bien passé, comme le reste...". Je suis sûre que quand j'étais petite je gambergeais déjà, à base de "omg je vais devoir apprendre à LIRE! Et à écrire en ATTACHE! Je vais jamais y arriver!!!"

Sinon j'ai dans l'idée d'apprendre à tricoter.