mardi 20 janvier 2015

The hardest word

C'est terminé.

Je comptais lui parler, de tout ça. Je n'ai pas eu à le faire, il l'a fait avant moi. Tout ce que j'avais imaginé il l'a dit. Qu'il ne voulait pas être en couple, qu'il ne voulait pas me blesser mais qu'il n'avait pas de sentiments. 
On était dans un bar autours d'un verre, on a discuté de tout ça, et je ne sais pas ce qu'il m'a prit mais j'ai imaginé que je pourrais supporter, que bien sûr on pourrait continuer de se voir comme avant et que je ferais mon deuil. Parce que c'est ce qu'il voudrait. Continuer comme ça: se voir environ une fois par semaine, aller boire un verre, manger un bout et rentrer passer la nuit ensemble. Parce qu'il aime refaire le monde avec moi, et qu'il aime aussi passer la nuit avec moi. 
Sauf que j'ai rapidement atterri, et que je me suis rapidement effondrée. Bien sûr que je ne peux pas accepter ça, c'est à l'opposé de ce que je veux, de ce dont j'ai besoin. 
Et je ne peux rien dire, je ne peux pas lui en vouloir, j'étais prévenue, il m'avait prévenue, tout ce que je peux dire c'est que c'est injuste, qu'il lui suffisait de tomber amoureux de moi et tout le monde était content. Mais non. Là moi je vais à nouveau me retrouver seule et au fond du trou, pendant que lui vivra sa vie sereinement. 

Voilà, c'est comme ça. Maintenant remonter la pente, garder espoir. C'était quelqu'un de bien merde. 

mardi 6 janvier 2015

Une boule dans la gorge


Il m'approche peu. 
On continue de se voir toutes les semaines, le samedi soir le plus souvent, on sort manger, boire un verre parfois, puis on rentre chez l'un ou chez l'autre, et le lendemain l'autre rentre une ou deux heures après le réveil. Dans la semaine on se parle rarement. 
On s'embrasse rapidement quand on se rejoint, on se prend dans les bras quand on se couche, on s'embrasse rapidement quand on se sépare. 
Je tente quelques approches physiques, quand on marche, quand on attends pour payer, mais j'ai l'impression qu'il n'y est pas réceptif. 
C'est moi qui vais me blottir dans ses bras quand on se couche, c'est encore moi qui m'approche quand on se réveille. 
Si on ne faisait pas l'amour je pourrais croire que notre relation est platonique, et ça commence à me blesser. 

J'ai l'impression qu'il veut plutôt d'une relation type amitié-sexuelle, et ça n'est pas mon cas. Bien sûr j'adore qu'on puisse parler, débattre comme on le fait, mais toute la semaine il me manque, et je commence à me sentir rejetée quand on se voit enfin... J'avais envie de lui proposer d'aller se faire dépister, pour marquer un nouveau stade de notre relation, mais d'une part j'en ai marre que ça soit à moi de prendre des initiatives en ce sens, et puis je ne suis plus sûre que ça soit une bonne idée. Parce que s'il ne ressent pas plus d'attachement que ça envers moi il vaut mieux que nous arrêtions avant que je ne me blesse encore plus. 

Alors je vais observer, voir ce qu'il se passe si je ne l'approche pas moi non plus, si il esquisse un mouvement. 

vendredi 14 novembre 2014

Take your brain with you...


J'ai parlé avec A. Je lui ai dis que je l'appréciais de plus en plus, et que j'avais besoin de savoir un minimum "ce qu'on était", que j'avais besoin d'un peu de sécurité, à savoir que j'avais besoin d'être "assumée", dans le sens où je ne veux pas être cachée, je ne veux pas être la fille du placard, celle dont tout le monde ignore l'existence. Il a parfaitement compris ça. Il m'a expliqué qu'il n'avait aucun problème avec le fait d'officialiser, mais que si il détestait parler de ce genre de choses, c'était parce qu'il était incapable de se projeter. Il vit au jour le jour, il a énormément de mal à faire des plans, surtout des plans qui incluent d'autres personnes. 
Je n'ai pas la prétention de le changer, et même si ça n'était pas la réponse rêvée, (parce que oui, naïvement j'aurai aimé qu'il me dise qu'il se sentait bien avec moi et qu'il était capable d'envisager un peu l'avenir) ça n'était pas une réponse horrible où il m'annonçait qu'il voulait simplement passer du bon temps au lit et rien de plus. J'ai donc décidée que même si ça n'était pas idéal, c'était trop bête d'arrêter pour ça. 
Mais je vais devoir essayer de me préserver quand même un peu. Je suis jeune, ça fait à peine 6mois qu'on se fréquente, mais je dois garder à l'esprit que non, ça n'est peut être pas l'homme de ma vie, que non, dans deux ans il n'aura peut être toujours pas envie de construire quelque chose sur le long terme, et que je devrais peut être un jour m'en détacher. Ecoutes ton coeur mais n'oublie pas de prendre ton cerveau avec toi. 

Ma psy m'avait dit un jour que jusqu'à maintenant je ne m'accrochais qu'à des mecs inaccessibles, loin, qui allaient partir, à qui je ne pouvais pas parler... Et elle me l'a gentiment rappelé. Sauf que merde là j'ai rien fait pour. Je refuse de le laisser partir pour ça, il est là, il ne projette pas de déménager, on se voit toutes les semaines... J'ai envie d'essayer. Même si oui, il est furieusement indépendant et solitaire et que je dois me faire violence pour me répéter que c'est normal qu'il ne m'écrive pas tous les jours de la semaine, il n'empêche que ça n'est pas facile facile. 
Je me contredis tellement en écrivant. 
Si je me fais mal ça sera de ma faute. Et uniquement de la mienne. 
Je peux pas lui demander d'être plus présent, d'être plus démonstratif. 
Je vais juste devoir être un peu patiente. Et faire attention de ne pas me perdre encore une fois. 

Je suis pessimiste en écrivant je sais. Mais j'ai pas trop le moral ce soir. Je suis malade depuis plusieurs jours, j'ai froid en permanence, j'écoute une musique triste, j'ai envie que quelqu'un me serre dans ses bras...

jeudi 23 octobre 2014

Ca à beau faire plusieurs mois, j'ai pas avancé d'un pouce.

Vous allez hurler en me lisant dire ça hein, mais ce soir, je me demande si c'est pas plus simple d'être seule. 
Oui je sais. J'ai passé des années à pleurer sur mon sort et je suis toujours pas contente. Mais si tu te sens seule dans ta relation, c'est pas pire?

Parler avec A. Parler de notre relation. C'est un putain de travail de titan. Il n'en parle pas, répond à demi mot quand je tente une approche. Je tourne autours du pot et ça m'épuise. Je sais que je dois foncer dans le tas mais j'ai l'impression d'aller sur la potence. 
Il est dans son monde. 
Quand je lui ai demandé ce qu'étaient ses ambitions de vie, il m'a répondu qu'il souhaitait s'améliorer dans la musique et dans la danse. C'est bien beau mais c'était pas ça que je voulais savoir moi, je voulais savoir si il voulait d'une relation où si il se voyait continuer son bonhomme de chemin les cheveux au vent. 

C'est déjà dur pour moi tout ça. Mais en plus il a un défaut: il met en moyenne 5h pour répondre à un message. Et ça me bouffe. 
J'ai souvent dis que je ne savais pas si il y avait de la place pour quelqu'un dans ma vie, oui il y en a, même si pour le moment se voir un soir par semaine me convient, je voudrais bien lui parler le reste de la semaine, mais ça ne fonctionne pas. Et il met tellement de temps à répondre à de simples textos que j'ai peur d'être complètement envahissante si je l'appelle pour lui raconter ce que j'ai mangé le midi. 

Donc ce weekend je sens que je vais devoir forcer. Lui demander où il se voit dans 5ans, et lui dire que je voudrais savoir où ça nous mène, je lui demande pas de me promettre de m'épouser, mais je voudrais qu'il comprenne qu'en 5mois j'ai eu bieeeeen le temps de m'attacher à lui, et que si je dois souffrir je préfère que ça soit tout de suite pour vite passer à autre chose. 

Sauf que voilà c'est terrifiant de faire ça. 

jeudi 14 août 2014

Celle qui doute

Ca m'énerve. Je ne sais pas pourquoi j'avais imaginer que je puisse être sereine dans une relation comme ça "pouf" alors que j'ai toujours été angoissée au moindre truc. 

Globalement ça se passe bien avec A, rien d'alarmant, on se voit environ toutes les semaines, on s'entend bien, même si on a toujours pas parlé de nous. 

Cette semaine je commençais un nouveau boulot, un CDD de 4mois et demi qui me stressait parce que c'est dans un domaine inconnu et que c'est plus poussé que de faire de la caisse. J'en ai parlé avec lui, il savait que j'étais stressée à l'idée de me lancer, je l'ai vu Samedi soir, je suis partie de chez lui Dimanche, et toute la semaine j'ai espéré un petit message d'encouragement pour le boulot ou pour savoir comment ça s'était passé. Et demain c'est férié et j'avais espéré qu'il propose qu'on se voit, comme la dernière fois j'ai proposé... Et voilà c'est stupide, j'ai qu'à le faire moi de proposer, c'est stupide de me dire "chacun son tour", mais je suis un peu vexée qu'il n'ait pas prit des nouvelles...

Et je ne peux m'empêcher de me dire que peut être que je m'attache trop, contrairement à lui. 
Pourtant il y a quelques signes, il se montre souvent enjoué de me voir, on se confie sur pas mal de choses, il avait prit une photo floue de moi un soir, je sais plus pourquoi, et il l'a encore. Et dès lors que je me dis "hey mais regarde y'a des signes", directement je me dis "ouai enfin t'emballes pas non plus ça veut rien dire"...

J'étais bien dans cette phase euphorique, là je rentre dans une phase de peur. Ca fait deux mois et demi qu'on se voit, et j'ai très peur d'aborder la question de la définition de notre relation, j'ai très peur que ça se termine, même si je ne peux pas m'empêcher de me dire que si ça se terminait avant que je ne sois vraiment amoureuse ça me ferait peut être moins mal... 

Il a dit qu'il ne disait pas grand chose de ses sentiments, qu'il avait du mal à se confier même à ses ami-e-s, et je sais qu'il n'est pas du tout du genre à être accroché à son téléphone, mais voilà... 

mercredi 2 juillet 2014

Je ne suis que niaiseries

Tu vas comment? Niaise. 
Je discutais avec une amie du fait de ne pas s’attacher à un mec trop vite tout ça (elle prenait en exemple ce mec avec qui elle avait commencé une relation purement charnelle et avec qui elle est maintenant mariée et tente d’avoir un enfant… La crédibilité de mes amies parfois…) et je lui expliquais mon énorme problème: si carapace j’essaye de me forger, celle ci disparaît instantanément au moment où j’enlève ma culotte. Et je l’ai déjà enlevée quelques fois avec A. 
Autant vous dire, je suis accro, et niaise. 
C’est tellement cool, et tellement effrayant à la fois, tout est simple quand on est ensemble, je n’ai peur de rien, on peut parler de plein de choses, on a même abordé le féminisme et la politique c’est vous dire, et je ne sais pas pourquoi le reste du temps je le passe à stresser. Ou dans un état d’euphorie ça dépend. 
Il est à l’étranger pendant une semaine, on se voit quand il rentre et ensuite c’est moi qui pars, et je n’ai qu’une envie: qu’il vienne avec moi! Le cacher dans ma valise, le faire passer par la fenêtre, visiter Berlin avec lui…
Nous n’avons toujours pas définit notre relation, je n’ai croisé qu’une de ses deux colocs, à qui j’ai simplement dit « bonjour ». Toujours cette même question qui tourne dans ma tête: qu’est ce qui détermine qu’une relation n’est pas seulement de l’ordre de passer du bon temps sous la couette mais implique un cadre plus officiel?

Je veux un cadre officiel, je veux pouvoir moi aussi dire « mon copain » sans en douter puisque pour l’instant seules mes copines l’appellent comme ça et je grommelle que c’est rien de sûr. On est en train de se forger une complicité et je l’apprécie de plus en plus à chaque fois… Je sais qu’on est différents, mais on pourrait justement êtres complémentaires dans nos façons de vivre, chacun apportant à l’autre ce qui lui manque… 

mardi 17 juin 2014

Don't leave me hanging on like a yo-yo

Je me pose des questions. Comme d’habitude vous me direz. 
Le fait est que je ne l’ai pas vu depuis presque une semaine, je lui ai envoyé un texto ce week-end, auquel il a répondu, et puis je me suis dis que j’allais attendre un peu de le laisser me relancer pour se revoir. Mais bien entendu j’ai peur. 
J’ai peur parce que j’ai réalisé un truc: jusqu’à maintenant, comme il est ultra allergique au chat impossible d’aller chez moi: nous allions donc chez lui. Sauf que ce week-end il a déménagé de son appart tout seul… A une colocation. Et je me dis donc, que si on veut repasser une ou plusieurs nuits ensemble, et bien il va falloir qu’il me sorte du placard, qu’il me présente à ses colocs. Et sous quels termes? 
Parce que mes copines me font bien marrer à me dire que j’ai un copain maintenant, mais je ne le définis pas comme ça moi! Parce que j’ai l’impression que rien n’est clair, parce que je ne sais pas comment définir les frontières. Si, je pense que de me présenter à ses potes ou moi au miens en serait une. J’étais terrifiée quand une amie m’a dit « hé mais il doit sûrement jouer Samedi soir avec son groupe pour la fête de la musique, il faut qu’on aille le voir! » je ne me voyais absolument pas ramener mes copines pour leur montrer le mec avec qui j’ai couché trois fois sans qu’on ait établi si on était en couple ou non… Le soulagement quand après avoir fouiné je me suis rendue compte qu’il ne jouait pas du tout en centre ville mais dans l’agglo et que ça serait donc bien compliqué pour nous d’y aller. 


Mais voilà, comme si ça ne suffisait pas d’avoir la trouille de le revoir, j’ai maintenant la trouille de ne pas le revoir. La trouille qu’il ne m’écrive plus pour me proposer quelque chose. La trouille qu’il ne veuille pas s’afficher avec moi.