Je suis épuisée. J'ai tout mis dans mon mémoire, j'ai rendu mon dossier un peu bâclé mais je m'en fous, là je dois terminer mon rapport de stage et préparer ma soutenance. Et je n'en peux plus. J'ai mal aux épaules, au bras, à la tête tout le temps...
Je ne suis pas tellement stressée, j'ai juste envie que ça s'arrête...
Voir Pattenrond pendant 2h (oui, je suis restée 2h) m'a fait un bien fou. 2h à parler avec la propriétaire de sa maman, à le regarder manger, jouer avec ses frères et soeurs, à jouer avec lui. Je suis soulagée de ne l'avoir que dans quelques semaines parce que mon état n'aurait pas été juste pour lui, je suis à fleur de peau, je n'aurai pas été en mesure de l'élever correctement actuellement. Les premières semaines avec lui seront les plus importantes, pour lui apprendre les règles, ne pas monter sur le four, sur l'évier, sur la table et se faire les griffes sur son arbre et pas sur mon canapé.
Quand ma soutenance sera passée je vais me reposer, continuer d'aménager mon appartement pour l'accueillir, je me suis mise en tête de vider le cagibit du palier pour y mettre des trucs encombrants style cartons et boîtes de fringues hors-saison. Il se trouve que ce cagibit appartient à ma propriétaire mais que c'est le propriétaire de l'appartement d'en dessous qui l'a remplit de merdes, que ça fait 2 ans qu'on lui demande de le vider et qu'il n'a pas bougé d'un pouce, donc j'estime que j'ai assez attendu, je le vide, je jette/donne et j'investis les lieux. J'ai prévenu mes voisins de palier, puisque nous avons la même propriétaires ils sont sensés avoir un droit sur ce cagibit également, mais aucun n'a pour l'instant manifesté un désir de m'aider dans la tâche, aussi ardue soit-elle. Je sens donc déjà venir les opportunistes qui vont attendre qu'ils soit vidé et nettoyé pour arriver la bouche en coeur avec leurs affaires. Niet, veto, nada, je suis prioritaire. Mes voisins sont sympas, mais ils en rament pas une pour la collectivité.
Etrangement, ma crainte, c'est qu'en sortant de ma soutenance, je reçoive un appel d'un des endroits où j'ai postulé pour un job cet été, qu'on me dise que c'est ok, que je commence lundi. D'un côté ne pas avoir de job serait une catastrophe, mais j'espère secrètement qu'on me laisse un peu de répit pour que je me remette de cette surcharge de travail...
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