J'ai un peu de temps, et écrire ici me manque en ce moment. Surtout que je n'arrive pas à rédiger mes dossiers, donc peut être qu'écrire ici me donnera de l'inspiration.
Avec un ami, célibataire lui aussi, on discutait du fait que personne dans nos vies actuelles ne nous intéressait vraiment mais qu'on était incapable de ne pas penser à quelqu'un, et que donc, on s'inventait des gens à qui penser. Je trouvais ça tellement pathétique de faire ça que j'ai été soulagée d'apprendre que je n'étais pas la seule.
Et puis j'ai craqué pour quelqu'un de réel. Et je me suis souvenue à quel point c'était douloureux de le voir passer devant nous sans un regard, de s'imaginer des tonnes de scénarios qui ne se réaliserons jamais. Je crois que je préférais n'avoir personne à qui penser.
Je voudrais bien prendre les devants, mais il se trouve que c'est quelqu'un du boulot, qu'à moins de vérifier quelque chose en rayon pour un client je suis vissée à ma caisse, que je ne vais pas aller le déranger pendant qu'il bosse, et nous n'avons manifestement pas les mêmes heures de pause dej', même si les miennes changent souvent.
Je ne suis même pas certaine de son prénom.
Je sais juste que lui à fait la démarche une fois de venir me parler, un soir où il n'y avait personne, il à quitté son rayon, est venu a ma caisse et m'a demandé quelque chose du genre "tu ne t'ennuie pas trop?" bref, il à amorcé une conversation quoi. Et bien sûr, un client est arrivé a ma caisse à ce moment là, alors que les autres caisses étaient libres, vraiment le destin qui fait chier, du coup le Beau est repartit dans son rayon, première et dernière phrase échangée. Mais parce qu'il est volontairement venu me parler alors que même si il n'avait personne dans son rayon il avait sûrement d'autres choses à faire, d'autres collègues à qui parler, je m'emballe.
Et contrairement au vieux, il me plaît, je le trouve particulièrement beau et charismatique.
Le vieux lui continue de me tenir la jambe, hier pendant la pause il m'a posé des questions sur mes études, et à un moment il à sortit un "ça remonte à loin pour moi les études", j'ai faillis répondre "tu m'étonnes" mais je me suis retenue. Il m'a encore proposé un verre, j'ai encore répondu que j'avais trop de boulot. Ce n'est même pas le seul fait qu'il soit vieux ou pas particulièrement beau, c'est qu'en plus je le trouve plutôt chiant comme mec. Et lui pour le coup, je n'ai aucune idée de son prénom.
Les clients ont été odieux hier. Du genre à me considéré comme une serpillière. Du genre à me demander d'aller chercher mon responsable pour que quelqu'un de plus haut gradé que moi lui explique la même chose. Du genre à hurler que non non le vendeur à dit autre chose, comme je ne suis qu'une caissière: ma parole est moins importante que celle du vendeur.
Mais bon, ce n'est qu'une passade.
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